– “Jacques Cresta, « patron » du PS 66, a tenu une conférence de presse hier, jeudi, « pour tenter de clarifier une nouvelle fois la situation de la section perpignanaise après l’éviction lundi des jeunes en attente de leur carte d’adhérent » (Journal local daté du 26 avril 2013). Que dit-il d’intéressant ? A t-il clarifié ? Oui, incontestablement, mais pas dans le sens qu’il souhaitait. Tout d’abord, et contrairement à son communiqué officiel de mardi, il reconnaît qu’il y a bien eu « incident » et « éviction » de jeunes. Son communiqué officiel affirmait qu’il ne s’était rien passé.
Ensuite, et contrairement à ses déclarations parues mercredi dans la presse, il avoue qu’il connaît certains de ces jeunes : « Je connais certains de ces jeunes. Ils sont partis avec un sentiment de frustration… ». Ben, la faute à qui ? Un sentiment de frustration « … avec le sentiment d’avoir été manipulés » ajoute t-il. Alors, lui les connaît. Moi, je ne les connaissais pas. Mais c’est quand même moi qui les manipulerait ??? Puisqu’il les connaît, et si c’était moi qui les « manipulait », ils le lui auraient dit, non ? Et, si c’était le cas, il ne se priverait pas de le clamer haut et fort…
Sur la question de la dérogation au calendrier fixé par la circulaire, il avoue qu’il ne sait pas encore si elle existe. Autrement dit, il n’y a pas de dérogation donnée par Solferino, contrairement à ce qu’il affirmait il y a deux jours en invoquant une « dérogation orale ». Là , il dit : « si elle est acceptée … ». Il avoue donc le coup de force.
Bon, bref, comme tout joueur de fifrelin amateur, il se prend les pieds dans le tapis : où est le constat d’huissier dont il faisait état pour des fausses signatures, un stylo unique et un porteur mystérieux d’espèces ? où est la décision de Solferino dont il faisait état, en disant que c’était le national qui bloquait ces adhésions (depuis plus de deux ans ?) ? où sont les sous dont il parlait ? s’ils existent, qu’ils les rendent puisqu’il a montré à la presse les bulletins d’adhésion (qui ne sont donc pas à Solferino…) et qu’il a les noms et adresses … (pour faire des pressions en catimini ?)
En revanche, ce qui apparaît enfin au grand jour, c’est la haine qu’ils ont à mon égard ! Oh, ils ont beau me renvoyer des chaussettes malodorantes dans le nez, chaussettes qu’ils ont su mettre en avant pour se faire élire et élire à nouveau, ce qu’ils voudraient par dessus tout, c’est m’éliminer, m’éradiquer, que je n’existe plus et surtout ne pas prendre le risque d’un vrai débat de fond avec moi …
La meilleure lors de cette conférence de presse, c’est lorsqu’il dit que cette alliance PS-EELV , celle que nous essayons de construire dans le temps (et au-delà des ego) en travaillant ensemble à un projet pour Perpignan, cette alliance ne pourrait que « faire perdre la gauche ». Aaaaah, PS et EELV, c’est pas la gauche ? On peut ajouter PS + EELV + MRC, c’est pas la gauche ? C’est sûr, ce n’est pas la leur puisqu’eux (le clan), ils ne savent que diviser. Mais, en creux, il confirme bien que c’est en rassemblant qu’on peut convaincre les perpignanais, et que pour leur part (le clan), ils ne veulent pas « prendre » la ville, selon leur terminologie guerrière qui est significative… Cadeau à la Droite en retour d’ascenseur de l’élection sénatoriale du « Chef » ?”.