Pour avoir osé se présenter à la présidence de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), pour avoir osé exprimer un autre point de vue lors du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB), pour avoir osé élever la voix, le ton, afin d’émettre un autre son de cloche, de dire d’autres choix possibles dans la gestion, le fonctionnement et les ambitions, pour avoir tout simplement osé sortir du politiquement correct : Alain Ferrand, 1er vice-président de PMM, maire du Barcarès, a été ce jeudi 3 septembre 2020, en soirée, sévèrement sanctionné par ses pairs qui lui ont refusé d’aller siéger au sein du conseil d’administration de l’OPH Perpignan-Méditerranée (structure à laquelle il avait candidaté) et, surtout, lui ont préféré le docteur Marc Médina, 13e vice-président de PMM, maire de Torreilles, pour les représenter dans la gestion du Parc Marin Naturel du Golfe du Lion.
Alain Ferrand a pu toutefois être élu pour représenter PMM au SDIS. Il y a avait trois candidats : Louis Aliot, Jean-Paul Billes et Alain Ferrand. Le maire de Perpignan a largement été élu dès le 1er tour de scrutin ; le maire du Barcarès a battu le maire de Pézilla-la-Rivière au second tour.
Pour les observateurs de la politique locale : Jean-Marc Pujol, ancien président de PMM, et Alain Ferrand sont les deux grands perdants de ce conseil de communauté de la Métropole.
A suivre.