“Hier soir le maire sortant, M. Pujol, fêtait sa réélection avec son équipe. Et pourtant, il n’y a pas de quoi se réjouir pour le maire sortant. Hier, beaucoup de Perpignanaises et de Perpignanais n’ont pas voté pour M. Pujol, mais contre l’extrême-droite. Nous avons été nombreux à voter pour la République, contre le candidat de l’extrême-droite. Ce candidat qui, à chaque élection, a la faveur des médias à longueur de colonnes et d’antennes, jusqu’à en avoir la nausée. Heureusement, ce candidat est invariablement, à chaque élection, repoussé par le peuple. Ce qui importe pour les gens ce n’est pas qu’un candidat aux élections vive avec la Présidente du front National, mais bien les idées qu’il véhicule : dans le cas de M. Aliot, ce sont les idées de l’extrême-droite française, dont l’histoire à travers le 20ème siècle doit rester bien présente à notre esprit.

Quant à M. Pujol, je suis atterrée de constater le mépris qu’il affiche depuis dimanche dernier pour le peuple de gauche. A aucun moment de l’entre-deux tours il n’a appelé au rassemblement, à aucun moment il n’a appelé au vote républicain, ni au cours du débat avec son opposant, ni dans sa profession de foi, ni dans la presse, ni dans nos boites aux lettres. Rien, pas un mot. En tant que perpignanaise, je n’attends plus rien de M. Pujol et de son équipe : ce sont eux qui regardent les immeubles s’écrouler depuis de longues années déjà. Mais après cette élection je me pose une question : M. Pujol est-il réellement républicain ?

Aujourd’hui, après avoir permis l’échec de l’extrême-droite, la gauche perpignanaise est plus que jamais combative. Avec mes collègues conseillers généraux et parlementaires de gauche, avec les militants, avec les sympathisants, nous continuerons à nous battre pour les Perpignanais”.