Lundi soir, salle des Liberté à Perpignan, Jacques Cresta (PS), député et conseiller régional, candidat de la liste des forces de gauche et citoyenne, animait une réunion publique sur le commerce, l’urbanisme et la ville de demain.

Devant 150 personnes, en présence de Ségolène Neuville (PS), députée et Conseillère générale, Hermeline Malherbe, présidente du Conseil général des P-O et de nombreux colistières et colistiers, Jacques Cresta avec Daniel Benyahia, adjoint en charge du commerce et de l’urbanisme de Toulouse, ancien vice-président de la Chambre consulaire de Haute Garonne et Jean-Michel Galley de l’association nationale des villes d’arts et d’histoire et des villes à secteurs sauvegardés, colistier, ont animé cette réunion.

Dans un premier temps le candidat a tiré le bilan de l’action de la municipalité depuis ces 20 dernières années puis a évoqué les principaux axes de son programme dans ces domaines. Il a rappelé comment s’est co-construit ce programme “au travers des rencontres avec les professionnels, les citoyens et durant les Ateliers”.

Jean-Michel Galley a exposé “les moyens réglementaires, législatifs et normatifs qui permettent à une municipalité d’intervenir dans le domaine commercial et urbanistique. Ces moyens permettent dès aujourd’hui d’apporter des réponses concrètes aux problèmes des Perpignanais et des commerçants, et on regrettera que la ville n’ai pas su ou voulu utiliser ces outils”.

Daniel Benyahia a livré son expérience à Toulouse, comment avec l’équipe de Pierre Cohen, après plus de 50 ans de municipalité de droite, ils ont dû “remettre la ville à l’endroit”. Il a détaillé tout le travail de concertation avec les habitants et les commerçants, et les outils mis en place : “extension du périmètre de sauvegarde, interdiction d’implantation d’activités non commerciales sur certaines artères de la ville, gel des autorisations de grandes surfaces,  création d’une société foncière commerciale, implication des promoteurs privés dans le projet, exercice du droit de préemption, mise en valeur de l’espace public, charte graphique et publicitaire, aides et accompagnement des commerces indépendants”…

Les intervenants ont tenu à rappeler que leurs propos “n’étaient pas de transposer ce qui s’est fait dans la ville Rose mais de mieux appréhender les axes de travail et les directions à prendre pour réformer, dynamiser notre commerce en concertation et co-élaboration avec les professionnels et les citoyens au travers de politique urbaine volontariste”.

De nombreux échanges avec la salle eurent lieux, “tant sur le transfrontalier, l’impact de l’arrivée du TGV, la politique de maîtrise des grandes surfaces, la nécessité de faire relancer et favoriser l’implantation commerces de proximité, les liens entre la culture et le développement commercial de la ville…”.

Après deux heures d’échanges, le candidat a remercié les participants à cette réunion qui une nouvelle fois a démontré “toute l’importance d’organiser des lieux de rencontre et d’échanges afin de pouvoir élaborer par le dialogue notre ville de demain”.