A quelques heures du 2nd tour des élections municipales à Perpignan, il est à noter que certains maires de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) ne se sont pas engagés dans cette campagne électorale et n’ont pas appelé au soutien en faveur du maire sortant candidat à sa propre succession, Jean-Marc Pujol (LR/ Les Républicains).
Parmi eux, Gilles Foxonet, Divers Droite, maire de Baixas, réélu maire le 15 mars dernier avec une participation de 66 % – et près de 69 % des suffrages exprimés – a accepté de donner les raisons qui l’ont incité à ne pas signer cet engagement.
« Tout d’abord, que les choses soient bien claires, je tiens à préciser que je ne suis plus adhérent au mouvement Les Républicains”, tient-il à affirmer d’entrée, sans détour et en toute transparence.

Gilles Foxonet poursuit : “Je suis Divers Droite et permettez moi de dire que je suis un homme de Droite comme je l’ai toujours été et comme je le resterai. Je me sens très bien en homme de Droite et je ne m’en excuserai jamais ! On peut être heureux d’être de Droite ; une Droite issue de ma famille paysanne catholique, une Droite avec et dans laquelle on ne transige pas. J’assume pleinement ce positionnement, avec fierté, force et convictions ! Mon humilité m’a toujours guidé et à l’occasion de cette élection je me suis dit une nouvelle fois que je ne voyais pas en quoi mon engagement devait aider au choix des Perpignanais. Ma vision est personnelle, je n’habite pas à Perpignan, je ne travaille pas à Perpignan, je ne vote pas à Perpignan, donc je ne vois pas en quoi je devrais m’engager en tant que maire de Baixas dans cette élection”.

Au moins cela a le mérite d’être dit. Gilles Foxonet n’est pas homme à tourner autour du pot, il va droit au but, sans langue de bois.

Il ajoute : “J’ai souhaité poursuive mon humble parcours politique tourné vers l’avenir, je mènerai des combats comme j’en ai toujours mené, en homme de Droite, sans jamais me compromettre et en portant haut et fort mes convictions”. Et vlan ! Le message est adressé directement à celles et ceux qui, politiquement s’entend, naviguent en eaux troubles, installant leur carrière sur un double-jeu perpétuel alimenté de compromissions insolites, de tartuferies et d’hypocrisies, si prompts à donner des leçons et, surtout, à mener des combats d’arrière-garde.

Le message est on ne peut plus clair : Gilles Foxonet estime que toutes les sensibilités ont droit à la parole, même les plus contestables…
Demain, il en est convaincu, sonnera le retour au bercail idéologique sur le piédestal patriotique : “Les Français auront envie d’une France de Droite, la vraie Droite Populaire, celle du Peuple, celle de demain, celle dont les racines sont profondes. Pour construire l’avenir de nos villes et de nos villages, la France de l’ancien monde permettra la construction de la France de demain. Soyons fiers de notre histoire, rassemblons-nous pour un avenir meilleur”.
Gilles Foxonet n’en démord pas : “Hors de la souveraineté Nationale, il n’y a pas de salut. Dimanche 28 juin, si Louis Aliot et son équipe emportent les élections municipales, Perpignan devra avoir toute sa place dans notre Communauté. Le choix des Perpignanaises et des Perpignanais devra être respecté ; chacun pourra compter sur mon engagement pour le respect de la Démocratie”.
“Lundi, à Perpignan Méditerranée Métropole, les maires des trente-six communes membres sauront être tous, sans exception, les garants des territoires, non pas des territoires abandonnés mais des territoires économiques forts !”, il en est intimement convaincu. “Le peuple nous parle, il nous donne encore sa confiance, sachons ne jamais le décevoir. Il nous rappelle que nous les élus qui avons une légitimité issue des urnes, devons servir avec honneur et sincérité. Redorons le blason de la politique en nous engageant pour tous. Faisons confiance à ceux qui souhaitent faire de demain un avenir pour tous et meilleur”.