Unitat Catalana (UC) communique :

“UC s’indigne de l’article paru ce jour dans la presse locale et dans lequel un responsable local de parti annonce la décision gouvernementale de la Generalitat de ne plus attribuer de subvention aux associations locales, ce qui laissera beaucoup d’entre elles sans solution de survie.

Il faut rappeler que l’implantation de la Casa de la Generalitat est le fruit du travail de Jean-Paul Alduy (Ndlr. Alors maire de Perpignan, président de l’Agglo, UDI) et Jaume Roure (UC) avec le président Jordi Pujol et R. Juncosa il y a 10 ans. Un des objectifs était alors d’aider au développement de la culture catalane en Catalogne Nord. Dès lors, il est légitime de se demander si la présence de la délégation du gouvernement catalan à Perpignan n’est pas remise en question. -Aucune intervention ni annonce n’est effectuée par le responsable de la Casa de la Generalitat. Elles le sont toutes par le parti politique. Ce qui est un mélange des genres des plus douteux. Il ne viendrait à personne l’idée de faire des déclarations via un parti politique français par exemple à la place du gouvernement. -Les subventions aux associations seront réduites à néant sauf pour deux associations d’éducation (Quid de l’APLEC et de l’Omnium ?). -Ils ont fermé l’Eurodistrict catalan -outil principal de coopération transfrontalière dans toute l’UE- dans l’indifférence la plus totale. -La fermeture de l’antenne locale de TV3 par la CCMA (organisme hautement politique où siègent des délégués de partis) est un scandale assumé par ce même parti.

L’argument financier ne peut évidemment pas tenir malgré le contexte difficile quand on sait que la Casa de la Generalitat a augmenté le nombre d’employés à Perpignan et négocié (ce qui a un coût) le départ de ceux qui n’avaient pas leur carte au bon parti… Augmentation d’effectifs alors même que les prérogatives diminuent… pour être aujourd’hui proches du néant. Aucun des employés n’a été chargé par exemple de travailler au maintien de l’antenne de TV3.

Nous continuons à croire en la pertinence de la Casa de la Generalitat à Perpignan, mais en aucun cas il ne doit s’agir de donner du travail à des membres d’un parti au lieu de financer des associations qui font un excellent travail sur le territoire.

UC ne cautionne pas ces choix et souhaite que la Casa de la Generalitat retrouve son plein rôle.

UC demande que les salaires prohibitifs qui sont versés aux membres de ce parti soient logiquement confiés à la Casa de la Generalitat afin qu’ils soient reversés aux associations qui certainement en feront bon usage.

De plus, par souci de préserver les actions indispensables des associations locales, UC propose d’une part de mettre à disposition une personne bénévole à la direction de la Casa de la Generalitat et d’autre part de mettre également à leur disposition du personnel pour la coordination et gestion de dossiers en matière de catalanité et ce, tant que nécessaire”.