Hier à Rivesaltes, dans les locaux de l’Afpa, députés et personnels formateurs en pleine discussion.

Ségolène Neuville (PS), députée et conseillère générale, et Jacques Cresta (PS), député et vice-président de la Région Languedoc-Roussillon (en charge de l’Enseignement), sont allés à la rencontre de l’intersyndicale des personnels de l’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (Afpa), à Rivesaltes.

La réunion s’est tenue dans les locaux de l’Afpa, à Rivesaltes, hier en début d’après-midi. Durant plus d’une heure, les deux députés ont expliqué l’attachement du gouvernement à la formation publique et les actions qui vont être mises en place.

En préambule, ils ont rappelé “la situation catastrophique dans laquelle le gouvernemnt a trouvé l’Afpa, issue directement de la gestion de la précédente Majorité (Sarkozy/ Fillon), qui a multiplié les frais et les audits, nusant gravement à la pérennité” de l’association. En effet, les coûts de formation étaient grevés par des charges structurelles importantes, l’empêchant d’être compétitive dans le cadre des appels d’offres, malgré une ingénierie de très bonne qualité (…)”.

Le Gouvernement, dans un premier temps, ont assuré les deux parlementaires socialistes, “s’attellerera à éviter toute cessation d’activité par une capitalisation de 200 millions d’euros, dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2013. Puis, demandera à la direction de l’Afpa de mettre en place un plan de refondation structurelle, en concertation avec la Région, qui dans le cadre de l’acte III de la Décentralisation sera le référant dans le domaine de la Formation. Et, enfin, sur le moyen terme, mettra en place un développement des formations en adéquation avec les acteurs et les demandes du bassin d’emploi pour pérenniser les missions dévolues aux Afpa (…)”.

Les députés ont échangé avec les personnes présentes sur le planning, l’avenir du statut du personnel, la reconnaissance des formations…

Ségolène Neuville et Jacques Cresta ont également indiqué “Qu’il était prématuré d’apporter des réponses concrètes, et qu’à la différence de l’ancienne Majorité, le Gouvernement se laisse le temps de la réflexion et de l’échange, afin de proposer une solution dans le temps (…)”. Ils ont rappelé leur attachement “à la formation publique et à la qualité du travail des formateurs”.

L’ensemble des participants ont convenu de se revoir lorsque le projet de l’acte III de la Décentralisation sera en discussion à l’Assemblée nationale.