Des nouveaux immeubles vont-ils nous rendre plus heureux ? Si la réponse est Non, alors pourquoi vouloir construire toujours plus ?…
Contentons-nous de ce que nous avons et améliorons l’existant en toute simplicité et partage.
Notre environnement doit rester naturel et beau, et nous vivrons heureux.
Certains détruisent notre bien être, l’urbanisation de Port-Jardin, des Chênes Verts est un problème de sécurité, d’environnement, de biodiversité et surtout pas une solution pour notre avenir même économique bien au contraire.
Ne pas construire pour certains serait l’austérité et même une certaine privation ou l’humain ne pourrait s’épanouir librement.
Il est normal que chaque famille puisse avoir un toit, mais plus de 50% des logements à Argelès sont fermés huit mois de l’année… et certains voudraient, veulent, en construire plus. Remettons-nous en question, que faisons-nous de tous ces logements fermés. Il existe des solutions avec des aides importantes de l’État. Après avoir solutionné ce problème, nous pourrons nous poser la question de nouvelles constructions, mais diable pas avant !
Qui peut penser un seul instant qu’avec 1 500 logements et 300 villas supplémentaires (sans oublier les 4 000 véhicules qui iront avec) la vie sera plus agréable…
Personne ne peut le croire, même pas celui qui signe les permis de construire.
Argelès-sur-Mer, tout comme le Colibris, doit prendre sa part de travail face à la crise écologique et climatique. Et il y a beaucoup à faire, comme arrêter de bétonner ?
Cette urbanisation galopante est sans fin. Elle enrichit moins de 1% de la population argelésienne et met en souffrance 99% du reste.
Il n’y a plus aucune limite dans le pouvoir, revenons à l’intelligence mesurée, modérée, naturelle, partagée.
L’Humain et la Nature doivent être au centre de notre avenir et de nos préoccupations. Argelès-sur-Mer sera tout autant attractif.
Aujourd’hui, hélas, l’urbanisation est au centre des préoccupations des élus de la Majorité du conseil municipal ; pourquoi ? Alors que l‘urbanisation est une impasse à notre bien être et un recul de notre société.
Les ambitions, les égos, le pouvoir (…), dévorent certains élus qui doivent prouver à la population leur statut, justifier les indemnités et la rente qui en découlent.
Au fait, ses élus rendent-ils notre vie plus heureuse ?
Charles Campigna, conseiller municipal de l’Opposition
Â