“Le Président MACRON a-t-il changé ?

Ses sorties fracassantes, humiliantes, choquantes, méprisantes adossées à son inexpugnable morgue me dérangent énormément, m’affligent fortement qui plus est venant du 1er représentant des Français de par son seul statut de Président de la République Française

 

J’insiste sur le «son seul statut » car hormis ce titre suprême que je respecte, il est comme vous et moi, un citoyen.
Voilà quelques unes de ses saillies ci-dessous que j’ai recollées depuis des discours ou autres échanges vus, lus et entendus. Elles sont significatives du mépris qu’il affiche trop souvent depuis 2017… et encore aujourd’hui.
-« Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ».
« Je ne céderais rien aux fainéants » dit depuis l’étranger.
« Certains au lieu de « foutre le bordel » feraient mieux regarder s’ils ne peuvent pas avoir de postes là-bas, certains ont des qualifications et ce n’est pas loin de chez eux ».
Mon commentaire : quatre heures de trajet aller et retour ce n’est pas loin !
Les trois mots entre guillemets ci-dessus attestent avec force outrance le mépris envers les travailleurs.
« Beaucoup trop de Français n’ont pas le sens de l’effort ».
« Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu’ont peut obtenir sans que cet effort soit apporté, que parfois on a trop souvent oublié qu’à côté des droits de chacun dans la république, il y a des devoirs pour tous les citoyens ».
Mon commentaire : mais votre 1er devoir Monsieur le président est avant tout de respecter «tout » le monde ; pas uniquement les puissants, les riches, ceux nommés par vous les Premiers de cordée.
En pleine campagne présidentielle il avait déjà exprimé sa vision (faussée) du travail.
« Je n’aime pas le terme de PÉNIBILITÉ, donc JE le supprimerai. Car il induit que le travail est une douleur ».
La réplique du fameux costard.
Les illettrés d’une entreprise.
Les gaulois réfractaires au changement depuis l’étranger.
Les assertions en termes de pouvoir d’achat et de solidarité envers les retraités.
Mon commentaire, tout le contraire exprimé durant la campagne.
« Je ne toucherais pas les retraités ».
Dernièrement à Rodez lors du show sur les retraites il a récidivé.
« Moi je n’adore pas le mot PÉNIBILITÉ, parce que ça donne le sentiment que le travail serait PÉNIBLE ».
Mon commentaire : le travail de nuit, décalé, les maçons, les ouvriers de la route, la métallurgie, la pêche en mer, les paysans tous, les routiers, les dockers, les infirmières les soignants etc, etc. et bien si tous ses beaux et nobles métiers ne sont pas PÉNIBLES à écouter et lire Monsieur le Président ? Qu’est-ce que la PÉNIBILITÉ alors ? Monsieur le président lorsque l’on ne sait pas, on s’abstient.

Oui la PÉNIBILITÉ existe et crée des dégâts humains, parfois irréversibles et dommageables.

D’ailleurs la direction de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a indiqué que la PÉNIBILITÉ existait, surtout chez les ouvriers touchés à 70%, les employés à 36%, les professions intermédiaires à 25%, les cadres à 12%. Et le pompon encore plus pour les ouvriers à 26% confrontés à trois types de PÉNIBILITÉ contre les cadres à 0,5%. Loin de moi l’idée de vouloir voir les cadres impactés plus fort ! Mais oui à une vraie diminution de la PÉNIBILITÉ pour tous les millions françaises, français touchés par ce fléau. Qu’induit-elle cette réelle PÉNIBILITÉ que vous niez ?

Selon l’INSEE : « Une espérance de vie à 35 ans de 6,4 années entre les hommes ouvriers et les hommes cadres.
Une espérance de vie entre les femmes ouvrières et les femmes cadres de 3,2 années ». Alors oui fort marri et en colère je le suis car là tous vos «mots » pour parler de vrais « maux » de notre société besogneuse soulignent une forme de haine sociale et une méconnaissance profonde des réalités les plus criantes du monde du travail.
Je cite le magazine Marianne : “On a beaucoup dit et écrit que ces déclarations et autres trahiraient son «mépris des classes » envers la majorité des Françaises, Français. Mais en réalité Monsieur le Président exprime le «mépris du 1er de classe”. Mais je me pose une question comme je l’ai posée lors du show devant les maires ! Aujourd’hui devant des citoyens travailleurs électeurs à Rodez ! Pas un maire ou un citoyen ne l’a repris lors de ses assertions !? Pourquoi ? Comment ?
Non il n’a pas changé et ne changera pas !
Et les trois députés “En Marche” des P- O – Laurence GAYTE, Romain GRAU et Sébastien CAZENOVE – que pensent-ils de la pénibilité du travail ?”.

 

Élie PUIGMAL, un citoyen.