Que le groupe Indochine, décide de ne pas venir aux Déferlantes, on ne va pas en faire toute une histoire, ça lui appartient, encore que, mais, il semblerait que des élus aient partagé le message du groupe, et prennent parti sans commentaire cela en dit long… bien fait pour qui ? Pour le maire de Perpignan ? Pour Louis Aliot ? Pour les Perpignanais ? Pour Perpignan ?
Faire de cette info une affaire politique, c’est désespérant, voire déplorable par les temps qui courent. La Culture n’a pas besoin d’être assombrie par des discours qui sont loin de la porter et de la promouvoir.
Ces déclarations et partages reviennent à priver les habitants de notre département quels qu’ils soient de la musique d’où qu’elle vienne et de qui elle nous arrive. C’est faire culpabiliser ceux qui au-delà des partis, sont de vrais amateurs des arts en général.
Lorsque les Déferlantes étaient à Argelès, ou même à Céret, dans des circonscriptions où le RN affiche près de 57%, Indochine ne serait pas venu non plus ? Auriez-vous, mesdames, messieurs les mêmes réactions ?
Le MoDEM66 s’insurge contre ces sanctions qui ne visent en fait que les gens, fans ou pas, parmi lesquels, ceux qui n’ont pas voté RN dans ce département (où comme ailleurs, hélas, l’abstention est le premier parti). C’est donc tout le monde qui devrait être puni ?
Permettez-nous simplement de rappeler, sur l’effondrement de Perpignan et de son territoire, comme leur isolement, que les succès du RN ne sont pas une cause mais une conséquence.
Le MoDEM66 l’a maintes fois répété, les responsables se reconnaîtront sûrement, ils ont depuis des décennies tenu les rênes de la ville, du département, de la métropole et peut-être plus encore.
A l’arrivée, tout le monde est perdant. Encore une mauvaise image de notre ville et de notre département. Au risque, nous le craignons, de voir le festival quitter les Pyrénées-Orientales. C’est triste. L’échec est collectif. Et le MoDEM66 ne s’en félicite pas.
*Guy Torreilles, président du MoDEM66