Bal tragique à Saint-Jacques

Dernièrement, deux personnes ont été blessées par arme à feu au cœur du centre historique de la ville de Perpignan. Il ne s’agit pas d’un simple différend à la sortie d’un bal, mais cette triste et inquiétante réalité affecte dangereusement la vie sociale, culturelle et économique de la capitale du Roussillon.
La population perpignanaise souffre devant de tels agissements crapuleux. Depuis deux décennies, une véritable bataille de gangs devient de plus en plus évidente. La guérilla urbaine qui se poursuit à Perpignan la Catalane n’est pas le fruit du hasard. La délinquance et l’économie souterraine souhaitent prendre le pouvoir dans une partie de la cité perpignanaise.
La combinaison de son manque de dynamisme patent avec la paupérisation de certains quartiers vont produire des effets de plus en plus désastreux. Et sur ce désastre républicain quel est le bilan de Pierre Parrat ou de Christine Galvada-Moulenat ? Pas glorieux ! Ils préfèrent s’engager dans de vaines et inutiles polémiques politiciennes, histoire de faire oublier l’inefficacité d’un système clientéliste à bout de souffle depuis plusieurs années.
La ville de Perpignan nécessite un souffle nouveau pour lutter contre l’insécurité et la délinquance. Certes, une seule mesure ne suffira pas. La délinquance à Perpignan est bien supérieure à la moyenne des villes du Languedoc-Roussillon. Les vols avec violence ont explosé, les agressions par arme à feu se multiplient. Dans certains quartiers des bandes tentent de prendre le pouvoir. Le centre ville historique de Perpignan n’est pas épargné. Perpignan mérite mieux ! Le changement est possible ! Mieux vaut être audacieux pour offrir de nouvelles perspectives à la fidélissime ville de Perpignan.

Henri Ramoneda
Mandataire départemental de Charles Pasqua aux élections européennes de 1999