(Vu sur la Toile)

 

L’arbitre d’Algérie – Cameroun sort du silence
(Naim Beneddra)

 

Goal.- Discret depuis semaines en dépit des critiques et des allégations de corruption dont il fait objet suite à son arbitrage contestable lors du barrage Algérie – Cameroun, Bakary Gassama a décidé de prendre la parole. Le Gambien a affirmé qu’il n’avait absolument rien à se reprocher, et suggéré que les Algériens étaient des mauvais perdants.

 

Gassama a la conscience tranquille

 

Dans un entretien accordé à The Standard, un journal gambien, Gassama a assuré qu’il avait la conscience tranquille : « Cela ne m’atteint pas vraiment. On voit souvent cela de la part des équipes qui perdent. S’ils gagnent, ils te considèrent comme un bon arbitre. S’ils perdent, ils disent de toi que t’es mauvais», a-t-il lâché.

Une réponse cinglante au sélectionneur algérien Djamel Belmadi, lequel avait déclaré dès la fin du match que l’homme en noir avait sciemment défavorisé son équipe. « Je le dis aujourd’hui sans peur: ces arbitres ne respectent pas notre pays, a-t-il clamé à chaud. Ils viennent ici, voient notre travail et ne nous respectent pas. (…) Ces deux dernières années, je n’ai pas vu un seul arbitre qui ne soit pas agressif quand tu viens lui parler. Je ne cherche pas d’excuses, ce sont des faits ». Des propos qui ont ensuite trouvé écho chez son président Charaf-Eddine Amara. « C’était un arbitrage scandaleux », avait lâché ce dernier.

 

Les Algériens protestent près du siège de la FIFA

 

La colère des Algériens ne s’est pas estompée au fil des jours, puisqu’un recours avait déposé auprès de la FIFA. Il a été demandé aux instances internationales de faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles s’est déroulée la rencontre et une requête a même été transmise pour que le match en question soit rejoué. La réponse à cette plainte pourrait intervenir le 21 avril prochain.

Afin de mettre la pression sur la commission d’éthique de la FIFA des supporters algériens ont pris l’initiative de se rendre à Zurich et manifester pendant une heure. Cela s’est produit ce jeudi. En plus des chants à la gloire des Fennecs, on a pu les entendre crier : « Samuel Eto’o nous a eus ». Le président de la fédération camerounaise étant devenu l’ennemi public numéro 1 en Algérie, car soupçonné d’avoir eu une influence sur le sort de la fameuse rencontre.