La guerre est visiblement bien déclarée au sein même de la communauté de paroisses qui comprend les paroisses perpignanaises Saint-Assiscle, Saint-Martin et la désormais célèbre car très médiatique paroisse Saint-Joseph !
Plusieurs médias se sont emparés de ce triste spectacle que vit actuellement la paroisse Saint-Joseph, située dans le quartier de la gare, qui dès le mois prochain, juillet 2018, ne célèbrera plus de messe dominicale au grand dam des paroissiens comme déjà évoqué dans ces mêmes colonnes.
Rappelons que la communauté comprend cinq curés et cinq religieuses pour à peine trois paroisses et que l’on supprime la messe dominicale à Saint-Joseph ; la guerre est visiblement bien déclarée, on y trouve toutes sortes de revendications même publiques, sur les réseaux sociaux on y voit des fidèles paroissiennes hurler leur colère et on y découvre des réponses de l’évéché ou de la communauté elle-même qui précise que les pages facebook ne sont pas des livres de doléances… Evêché réveille-toi, nous sommes en 2018 ! On voit également des paroissiens manifester devant le parvis pour dénoncer les agissements de la communauté de la Croix Glorieuse “connue pour être relativement ferme et peu sociable”.

En clair, les réponses hiérarchiques seraient donc : taisez-vous, circulez y’a rien à voir !

La moitié des bénévoles ont pourtant démissionné. N’est-ce pas là le signe d’un quelconque malaise ?
Une paroissienne s’est décidée écrire au pape directement pour dénoncer tout ce qui se passe au sein de ladite communauté.
Côté évêché, c’est toujours la même chanson : la hiérarchie se plie devant la communauté et demande aux paroissiens de se taire sur ce sujet… Cachez ce “saint” que je ne saurai voir… Difficile de faire pire, dans le genre.
Voilà des réponses musclés entre les représentants de l’Eglise et les pauvres paroissiens qui pour bien le préciser sont les seuls à financer cette Eglise. “La guerre dans l’Eglise ne fait que commencer entre des paroissiens de Saint-Joseph pratiquants et une communauté aux oreilles bien fermées”, prévient-on.