Voilà les trains dans lesquels, en 2018, la SNCF fait voyager les usagers entre Perpignan et Cerbère/ PortBou (photo prise cette semaine). Faut oser !

 

Les syndicats de cheminots nous promettent “une bataille du rail dure”, en face le gouvernement n’est pas prêt à céder… et entre les deux, les usagers ont clairement choisi leur camp : celui de la réforme !

Sondages après sondages, ils sont une majorité – parmi les usagers – entre 53% et 72% à ne pas soutenir les cheminots dans l’épreuve de force qu’ils ont décidé d’engager et que leurs syndicats ont annoncé il y a plusieurs semaines, avant même que les négociations soient lancées. Un comble !

A Perpignan, les partis politiques, les syndicats, tentent de convaincre les usagers de les rejoindre dans leur conflit social, mais c’est souvent une fin de non recevoir qui leur est donnée en guise de réponse.

Il faut reconnaître que celui qui n’emprunte pas le train quotidiennement ne peut pas comprendre la débâcle ferroviaire : des trains passagers régulièrement en retard, annulés, des wagons sales, des contrôleurs invisibles, etc.-etc. Cela ne peut plus durer, aucune entreprise ne saurait fonctionner ainsi.

Bien évidemment que la SNCF doit être réformée en profondeur. Selon leurs dires, les usagers sont prêts à subir les conséquences d’un tel conflit social : “Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec tous ces dysfonctionnements… Macron tiens bon !”.