C’est dans la magnifique salle des Dômes, à la sonorité parfaite répondant à toutes les attentes, qu’une cinquantaine d’instrumentistes ont répondu présent, le dimanche 20 novembre, à l’occasion de la Sainte-Cécile, patronne des musiciens.

Une fois de plus, cet ensemble, conduit avec brio par Olivier Sans, directeur musical, est venu apporter un sentiment de réconfort, de tendresse, d’amitié, mais aussi un sentiment de profond respect pour le travail accompli. En effet, nous pouvons imaginer tout le travail de répétition nécessaire pour arriver à une telle perfection.

La soirée peut commencer

C’est le président Jean-Yves Riu qui devait présenter la soirée. Ces premiers mots ont été pour exprimer une pensée envers les deux amis disparus dans l’année. Après un réveil en fanfare, qualifié ainsi par Olivier Sans, la soirée pouvait commencer. La dextérité du chef et la maîtrise des musiciens devaient faire le reste.
Ainsi, au-dessus d’un auditoire attentif, quelques douces colombes semblaient planer amenant un sentiment de plénitude, de paix, en ces moments controversées.
De la période des discothèques dans les années 80, pour rebondir dans l’univers italien des années 30, en passant par les airs de films, c’est toujours une musique qui transporte les cÅ“urs, qui amène le réconfort jusqu’au plus profond de l’âme, qu’il nous était donné d’apprécier tout au long de cette soirée.
Comme devait si bien l’expliquer Olivier Sans, des musiques font éclater la joie. Même dans des périodes sombres, un musicien se lève et compose, fait vivre cette joie. Il en est ainsi de la musique en effet, pour peu que nous apportions notre attention sur cet art majeur.
Nous passerions des heures pour nous laisser conter l’histoire de la musique par un expert en la matière comme Olivier Sans, car cet art, possède en effet une histoire.
Une résultante de cette approche, nous fait apprécier à l’écoute des nombreux morceaux choisis pour ce récital, que finalement, nous avons un grand nombre de ces airs enfouis dans les recoins de notre mémoire. Il suffit bien souvent d’entendre les premières notes, pour que ces derniers reviennent avec force sur le bout de nos lèvres qui se surprennent à entonner les airs bien souvent entendus. C’est donc bien la démonstration qu’en fait, la musique est un art populaire qui peut faire en sorte d’aider des esprits à se dépasser.

Un moment d’amitié

Il a été marqué par un remerciement appuyé aux amis musiciens bénévoles, venus prêter main forte pour cette soirée. Il s’agit du trombone Philippe Pereira, des trompettes Roland Gallina et Stéphane Barbé, des saxophones Boris Texidor, Adrien Picard. Ce n’est pas une médaille qu’il leur a été décernée, mais bien une bouteille du nectar des dieux de muscat de Noël. Des cadeaux bien mérités dirons-nous.
C’est aussi par amitié avec Christian Pujol, originaire d’Estagel et musicien du groupe, que des Estagelloises et Estagellois ont réservé leur après-midi de ce dimanche 20 novembre pour continuer d’apprécier les talents de l’un des leurs, proche de leur cÅ“ur depuis bien longtemps.

Le maire de Rivesaltes, André Bascou, comme d’habitude, présent

Nous savons monsieur le maire amoureux de belle musique. Ainsi, accompagné par son épouse et bientôt rejoint par Martine Delcamp, Clotilde Laffont, Mylène Delprat, adjointes au maire, il devait prendre place comme tout un chacun, dans les espaliers des Dômes. Leurs présences remarquées ont été largement appréciées, tout comme celles de Philippe Sire et Danièle Legru, responsables du téléthon, venus annoncer la participation des « Musiciens de Rivesaltes » à la soirée du 2 décembre à 21H au palais des Congrès de Perpignan.
Nous souhaitons pleine réussite à cette initiative dont les dons seront reversés intégralement.

Joseph Jourda