Hier matin, vers 10 h, un client de l’Hôtel Centre-plage, situé au rond-point d’Arrivée d’Argelès-plage, appelle un taxi pour rejoindre la gare SNCF au village d’Argelès-sur-Mer. En vain. Il le fait ensuite devant un commerçant de la station, histoire de le prendre à témoin. Il renouvelle donc ses appels. Sans succès également. A chaque fois, au bout du téléphone, l’interlocuteur-trice ne semble pas intéressé(e) par la course… Trop courte ?… Et donc pas assez rentable ?…
Pire : une entreprise locale lui dit qu’elle n’a pas de véhicule de disponible pour assurer le trajet de la plage jusqu’au village, mais qu’en revanche “si vous voulez aller jusqu’à Perpignan je peux m’arranger pour vous en trouver un (…)” !
On croit rêver.
Finalement, c’est le commerçant “saisonnier” qui se décide à emmener le touriste jusqu’à la gare prendre son train pour remonter chez lui, dans la région parisienne : “Ce n’est hélas pas la première fois, tempête-t-il, j’aurai dû me méfier car l’année dernière j’avais connu la même infortune avec les taxis argelésiens. Mais là , promis-juré, la prochaine fois, si je reviens, on ne m’y reprendra plus”.
Dernier détail : lorsque “notre” vacancier est enfin arrivé devant la gare, il y avait deux taxis en stationnement… Il s’est approché de l’un d’eux pour lui demander “pourquoi n’allez-vous pas jusqu’à la plage ? Je vous ai appelé pour venir me chercher au Centre-plage…” ; et il s’est vu effectivement répondre : “Parce que cela ne nous intéresse pas (…) !”.