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Maroc : vaccin, tests, ouvertures… Tout ce qu’il faut savoir pour y voyager cet automne
(Rédaction www.lefigaro.fr)
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lefigaro.fr- Après une flambée des cas de COVID-19 en août, la situation sanitaire commence à s’améliorer au Maroc. Vaccin, tests, formulaires : tout ce qu’il faut prévoir pour y voyager cet automne.
Dans le top 10 des destinations les plus sollicitées par les Français cet été sur le site de voyages en ligne Expedia, et le top 6 chez Misterfly, le Maroc devrait continuer de séduire cet automne-hiver les voyageurs en quête de soleil.

Le nombre de contaminations hebdomadaires, de cas critiques et de décès enregistre une décrue à la faveur de la progression de la campagne de vaccination qui touche les 12/17 ans depuis la fin août. Plus de dix-sept millions de personnes ont été complètement vaccinées (environ 45% de la population) et plus de vingt millions ont reçu au moins la première dose de vaccin, ce qui fait du Maroc le champion d’Afrique en matière de vaccination, en dépit des retards sur les objectifs initiaux. Sur place, des restrictions sont cependant toujours en vigueur sans qu’aucune date ne soit avancée quant à leur éventuelle levée.

 

 

Quelles formalités d’entrée pour les Français en voyage au Maroc ?

 

Le Maroc figurant dans la liste des pays rouges pour la France, les Français non vaccinés doivent justifier d’un motif impérieux pour s’y rendre. Le royaume chérifien ayant placé pour sa part la France dans la liste B, les voyageurs français, qu’ils soient vaccinés ou non, sont tenus de produire à l’arrivée les résultats négatifs d’un test PCR de moins de quarante-huit heures (sauf les enfants de moins de 11 ans) et une fiche sanitaire. S’ils voyagent en ferry, un 2e test peut être réalisé à bord afin de respecter les délais.

Le Maroc reconnaît la plupart des vaccins, le schéma de vaccination étant jugé complet deux semaines après l’administration de la dernière dose requise. S’ils sont non vaccinés ou incomplètement, les voyageurs en provenance de France doivent remplir une déclaration sur l’honneur les engageant à observer une quarantaine de dix jours dans l’un des hôtels désignés par les autorités marocaines.

Au retour en France, aucune formalité n’est exigée pour les voyageurs vaccinés. Non vaccinés, ils doivent produire les résultats d’un test PCR négatif de moins de 48 heures, se soumettre à un test antigénique systématique à l’arrivée et s’engager à une quarantaine contrôlée de 10 jours avec nouveau test PCR à l’issue de la période d’isolement.

 

Couvre-feu, déplacements… Quelles sont les restrictions sur place ?

 

Alors que l’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 31 octobre, des restrictions sont en vigueur depuis le 3 août : couvre-feu ramené à 21H (jusqu’à 5H), interdiction de circuler vers et depuis les villes de Casablanca, Marrakech et Agadir sauf pour les personnes vaccinées et bénéficiant de dérogations, obligation pour les cafés et restaurants de fermer à 21H (avec jauge de 50% de même que pour les transports publics) et limitation des rassemblements à vingt-cinq personnes sauf autorisation des autorités locales.

Le projet de réserver l’accès aux lieux publics aux titulaires d’un passe sanitaire est évoqué par le ministère de la Santé selon la presse marocaine, mais aucune précision n’a été donnée quant à son entrée en vigueur. Tout en saluant la gestion de la pandémie, les professionnels du tourisme déplorent un manque de visibilité. En attendant une levée des restrictions notamment pour les évènements, « sur le très court terme la situation est encore difficile », résume Hamid Bentahar, président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), « mais globalement la confiance revient ». Parmi les bonnes nouvelles, « le nombre de vols progresse et nous voyons même de nouvelles compagnies aériennes s’intéresser au Maroc ».

Entre le 15 juin, date de reprise des vols internationaux et le 31 août, le trafic aérien a totalisé 3,56 millions de passagers, soit 65% du volume de 2019 selon l’Office national des aéroports (ONDA), quatre liaisons avec la France figurant dans le top 5. À cet égard, la certification « Airport Health » de seize aéroports marocains par ACI World (Airport Council International) est un signal positif, tout comme la récente reconnaissance du passe vaccinal marocain par l’Union européenne (le vaccin Sinopharm n’est toutefois pas reconnu par la France pour le moment).

Autre bonne nouvelle de l’avis général des professionnels, l’émergence d’une nouvelle majorité au sortir des élections législatives du 8 septembre portée par des entrepreneurs jugés plus intéressés par le développement du tourisme que leurs prédécesseurs.

 

Plages, musées, monuments : quelles activités sont possibles au Maroc cet automne ?

 

Malgré le couvre-feu, le Maroc vit pour l’heure au rythme de l’été indien avec des plages, monuments, musées et jardins à apprécier sans la foule et des piscines où se dorer la pilule au soleil. « Marrakech revit, tout est ouvert, c’est un plus pour nos clients », souligne Fabrice Castellorizios, General manager de l’hôtel cinq étoiles Radisson Blu. Si les riads sont loin d’avoir retrouvé leur activité habituelle, les plannings commencent à se remplir pour la Toussaint et la médina reprend des couleurs entre regain d’effervescence place Jemaa El Fna et réouverture des restaurants. De quoi espérer une embellie pour l’automne et au-delà.

« Les fêtes de fin d’année s’annoncent très bien », confirme Denys Courtier, Directeur régional commercial & marketing de La Mamounia, emblématique hôtel de la vieille ville. « Nous avons déjà des réservations notamment pour des longs séjours ».

D’ici là, les hôtels se préparent activement à l’instar du Es Saadi Marrakech Resort qui peaufine une gamme de nouveautés bien-être ou encore de l’Oberoi, qui lance des expériences à deux ou en famille. Au Selman, les danseuses professionnelles de la team Kalon ont inauguré mi-septembre un cycle de retraites fitness et danse. Et en marge des grands rendez-vous, pour certains reportés comme le Festival International du Film de Marrakech (FIFM), de petits évènements intimistes, défilés de mode, expositions ou dîners de chefs entretiennent la flamme festive. En attendant qu’elle brûle de nouveau jusqu’au bout de la nuit…