(Communiqué)

 

*Sandrine Dogor-Such, députée de la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales, communique :

-“Alors que notre système de santé traverse une véritable crise de sens, rappelons que les soignants dans leur très grande majorité sont très opposés à une aide active à mourir, qu’il s’agisse d’euthanasie ou de suicide assisté. Quel message collectif notre société enverrait-elle aux malades et personnes en fin de vie ?

Le gouvernement prépare un projet de loi reposant sur trois piliers : soins palliatifs, aide active à mourir et accompagnement des aidants et du deuil.

Très engagée sur le développement des Soins Palliatifs depuis le début de mon mandat, je dénonce haut et fort ce mélange des genres.

Il est impératif que le gouvernement présente deux textes parfaitement distincts s’il souhaite encore légiférer sur les Soins Palliatifs. Une loi n’est absolument pas nécessaire aujourd’hui. Il ne faut pas déstabiliser la dynamique de progrès qui se poursuit depuis plus de trente ans. Il convient juste de veiller à l’application des textes existants. Car l’urgence est avant tout d’appliquer la loi !

De développer un accès universel aux Soins Palliatifs ? N’oublions pas que vingt départements sont encore dépourvus d’Unités de Soins Palliatifs. Et que 2/3 des patients qui en auraient besoin n’en bénéficient toujours pas, faute d’une offre adaptée ! Le message que nous voulons envoyer n’est-il pas : « Je te promets d’être à tes côtés jusqu’au bout, de ne jamais t’abandonner » ?

Rappelons que donner la mort n’est pas un soin. Légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté serait contraire aux valeurs du soin, de fraternité, de non-abandon, de dignité et d’intégrité de la personne humaine. C’est le respect de la vie qui permet de faire société”.