(Communiqué)

 

 

 

-“Des caméras de surveillance à Perpignan utilisées comme moyen de pression politique ?
Vendredi dernier, un jeune étudiant est venu assister, en toute légitimité, au conseil municipal de Perpignan. À l’issue de la séance, il a échangé quelques instants, devant l’Hôtel de Ville, avec des élus de l’opposition municipale

Le lendemain, ce jeune homme a eu la désagréable surprise de recevoir – de façon anonyme – une capture d’image manifestement issue des caméras de vidéo-surveillance de la Ville, le montrant en train de discuter avec nous.

Nous posons publiquement la question : dans quel but ces images ont-elles été extraites, puis transmises ? Pour intimider ce citoyen engagé ? Pour lui faire comprendre qu’il est surveillé s’il échange avec l’opposition municipale ? Qui a eu accès à ces images ?

Manifestement en toute illégalité ?

Les moyens de vidéosurveillance doivent servir exclusivement à protéger les Perpignanais, tout particulièrement dans le contexte de hausse des cambriolages et des actes de délinquance dans notre ville. Pas à surveiller des habitants pacifiques, encore moins à ficher ou intimider ceux qui osent dialoguer avec d’autres élus que ceux de la majorité municipale.

Nous avons adressé un courrier officiel à Louis Aliot, maire de Perpignan, pour exiger qu’une enquête interne immédiate soit menée, afin d’identifier les responsables de cette dérive inacceptable et hors-la-loi.

La démocratie locale exige des garanties claires : les caméras sont des outils nécessaires à la protection des habitants et ne doivent pas devenir des outils de contrôle politique.

Nous le disons clairement : nous ne nous tairons pas.

Et nous continuerons de défendre, avec force, la liberté d’expression et l’engagement citoyen,
quel que soit l’âge ou les opinions de celles et ceux qui y croient”.

Christine Gavalda-Moulenat, Bruno Nougayrède
Élus d’opposition – Conseil municipal de Perpignan