Doux rêveur celui qui croit à l’homme providentiel ! Fou celui qui ne sait plus où il habite !
C’est ainsi que nous pourrions envisager l’avenir proche, celui des élections, pour notre commune de 2109 âmes au dernier recensement. Mais nous préférons regarder et écouter ceux qui savent scruter la vie locale

 

En un mot comme en cent, à leur avis, la course pour le pouvoir local est lancée, avec toutes les nuances possibles à apporter. Effectivement, à l’instant ou nous écrivons, rien n’a encore débordé de l’entonnoir ou des entonnoirs. Silence radio ! Tout se passe dans le plus grand secret, comme si un mauvais coup était en préparation. Comme s’il était question de préparer un attentat. Un travail de secte en quelque sorte. Toutefois, pourvu qu’on ne nous montre pas l’épouvantail du vote utile !

Nous soulignerons que les interprétations des gardiens du temple peuvent être trompeuses, tout autant que la loi du silence ne sera pas levée.

 

Plusieurs hypothèses seraient mises en avant

 

Nul besoin d’être en effet, un grand politologue, pour comprendre que la course est lancée. Il suffit d’observer et d’écouter. Un peu ! Nul besoin d’appartenir à un cercle fermé pour s’apercevoir que des rapprochements sont en train de s’opérer. Nous sommes tout de même loin, de cette démocratie participative, dont certains se sont empli le gosier, il n’y a pas si longtemps. Cette démocratie, pour entraîner les citoyens, à décider de futilités, mais dès lors qu’il est question d’élections, le chantier serait réservé à quelques spécialistes. Quel mépris pour le peuple « d’en bas » ! Spécialistes qui, depuis les dernières élections, sont restés invisibles. Aucune position d’aucune sorte de prise, ni orales et encore moins écrites, sur les problèmes de l’eau par exemple, de la santé, ou encore, sur celui de la seule économie locale, la viticulture. Les « militants » arrivent à la veille d’élection, les mains dans les poches. Même pas un attaché-case ! Bientôt, nous en serons aux serrements de mains sur la place du marché.

Pour ce qui concerne les rapprochements, il semblerait qu’ils soient de deux ordres. L’un entre le PCF et LFI ou des noms semblent apparaître. Et nous ne ferons aucune interprétation entre les positions de ces organisations à Paris, Perpignan et notre village d’Estagel. L’autre face, serait celle d’un groupe de personnes, n’appartenant à aucune formation politique à la connaissance des scrutateurs de la vie locale, et travaillant à l’établissement d’une plate-forme commune pour ceux qui souhaiteraient rejoindre leur liste. Cette formule nouvelle, semble être prudente et sincère. Reste une inconnue : que préparent les élus sortants ? Le maire, Roger Ferrer, n’ayant donné aucune position sur son possible ou pas positionnement dans les starting-blocks, il est difficile d’entrevoir une quelconque possibilité de ce côté-là. Il serait temps que l’opportunité de clarté arrive vite !

 

Des ambitions pour son village

 

En effet, il vaudrait mieux, lorsqu’un positionnement politique est pris, avoir quelques ambitions pour son village. Nous disons bien pour son village. Il se trouve que tout le monde a des aspirations pour sa cité. Dans tous les cas, beaucoup sont ceux qui ont des réflexions. Mais aujourd’hui, en 2025, la première ambition ne devrait-elle pas être celle d’écouter les citoyens ? Essayer d’aller dans le sens de leurs interrogations ? De leurs demandes ?

Plus de clarté, plus d’honnêteté intellectuelle, être vrai, humble, et ne pas prétendre, par les actes et les propos être au-dessus du lot. Voilà une ambition dont devraient se prévaloir toutes celles et ceux qui vont ambitionner demain, recueillir vos suffrages. En effet, s’il en était autrement, ce serait un retour en arrière d’une incroyable opacité, d’une incroyable violence. Un retour au temps, ou les candidats avaient la mauvaise foi de demander aux citoyens de voter pour eux, de déléguer leur pouvoir, en leur expliquant qu’ils régleraient tous les problèmes. Le temps, ou une fois élus, ils faisaient ce qu’ils voulaient. Le temps encore, ou en sous-entendu, il était question de voter et de se taire. D’une certaine manière, il est vrai, suivant les cas, cette façon de faire perdure.

Ce sont pour une grande partie, ces attitudes qui ont conduit à l’importante abstention que nous connaissons.
Non ! Ce n’est pas un rêve. Nos ancêtres de la Commune l’ont fait. On pensé donner le pouvoir aux citoyens ! Il est temps de continuer dans le sillon tracé. Cela commencera au plus prés des gens ou ne sera pas.
Pour notre première intervention dans ces élections, nous dirons simplement, que le monde n’a pas besoin de repli identitaire, du retour des vieux monstres et de leurs désirs de pouvoir. Les peuples et la planète ont besoin de main tendue, d’unité populaire, de culture, de l’universalisme, de protection du vivant, de sécurité humaine globale.
Nous terminerons sur ce mot : la bonne manière de préparer des élections et d’être reconnu, est d’être au service des populations tous les jours et entre deux mandats. Le reste !

 

Joseph Jourda