La classe de Julien Rives.

 

Le lundi 19 mai 2025, les bénévoles du Souvenir Français se sont rendus à l’école d’Alembert n°2 à Perpignan dans le cadre des actions de la Cité Educative pour une session de mise en œuvre du jeu d’évasion sur le thème des « Chemins de la Liberté »

 

La classe de Mathilde Negrel.

La Cité Éducative de Perpignan est un programme visant à renforcer l’accompagnement éducatif des jeunes de 0 à 25 ans, et leurs familles. Elle couvre 9 quartiers prioritaires de la ville, incluant Saint-Assiscle, Gare, Bas-Vernet, Centre Ancien, Champs de Mars et Rois de Majorque.

Son objectif est de favoriser la réussite éducative en mettant en place des actions innovantes, telles que :

• Encourager l’innovation pédagogique avec des projets numériques et robotiques.

• Renforcer le suivi personnalisé des élèves et améliorer la mixité sociale.

• Promouvoir la continuité éducative dès la petite enfance.

• Développer des pratiques artistiques, culturelles et sportives.

• Créer des espaces éducatifs flexibles et des écoles pilotes.

Ce projet est porté par une alliance entre la Préfecture des P-O, l’Éducation Nationale et la Ville de Perpignan. Le kit pédagogique du Souvenir Français a été financé par ces entités.

Ainsi, les classes de CM1 – CM2, de Julien Rives le matin, et de Mathilde Negrel, l’après-midi, ont bénéficié des cinq parcours d’énigmes permettant aux élèves de découvrir le fonctionnement des réseaux de passeurs de la Résistance dans les Pyrénées Orientales pendant la seconde guerre mondiale dont on célèbre le 80e anniversaire de la capitulation allemande le 8 mai 1945, et de la capitulation japonaise le 2 septembre 2025.

Le général Gilles Glin, délégué général pour les Pyrénées-Orientales, Arlette Renard déléguée pour le secteur Roussillon – Perpignan, Henri Jonca, membre fondateur de la Section Histoire et Arts militaires du Souvenir Français, Jacques Bonafos, vice-président du comité de Claira, le général Lavesnes, délégué aux relations extérieures, Josiane Manson présidente du comité du Boulou, constituaient l’équipe de mise en Å“uvre du jeu d’évasion du Souvenir Français.

Alors que le 27 mai 2025, sera célébré la journée nationale de la résistance avec la création du Conseil Nationale de la Résistance (CNR), ces élèves ont pu découvrir ce que fut l’action de celle-ci dans notre département. Le Conseil national de la Résistance a été créé le 27 mai 1943 sous l’impulsion de Jean Moulin, à la demande du général de Gaulle. Il avait pour mission de diriger et coordonner les différents mouvements de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le CNR réunissait des représentants de mouvements de résistance, de syndicats et de partis politiques opposés au gouvernement de Vichy. Son programme, adopté en mars 1944, prévoyait un plan d’action immédiat pour la résistance, ainsi que des réformes sociales et économiques à appliquer après la libération.

Ainsi, en novembre 1943 à Alger, le général de Gaulle entérina le programme du Conseil national de la Résistance à appliquer à la Libération :

• « Plan complet de sécurité sociale » c’est-à-dire une Sécurité sociale pour tous prévoyant remboursements des frais médicaux et indemnités de chômage ;

• Retraites étendues à toutes les catégories de salariés (les commerçants en resteront exclus) ;

• « retour à la nation » des grandes entreprises exploitées par l’occupant, en particulier Renault, la SNCF, Air France, de grandes banques, sans pour autant rompre avec le capitalisme (compromis majeur avec le programme du PCF qui cédait ainsi, au moins provisoirement, sur un principe) ;

• Subvention d’un programme culturel ;

• Indépendance de la presse vis-à-vis des capitaux des grandes industries ;

• etc.

Ce projet a aussi pour avantage de cautionner l’action du général de Gaulle et de renforcer et légitimer son autorité aux yeux des Alliés et des Français, de déjouer la tentative américaine de mettre en avant le général Henri Giraud et la tentative de mainmise communiste sur la Résistance intérieure…

 

La restitution de l’atelier d’Henri Jonca.