(Communiqué)

 

Sandrine Dogor-Such (RN), députée de la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales, nous communique sous le titre « Création d’un registre national des cancers. »

 

-“Je suis intervenue en tant qu’oratrice de mon groupe sur un texte essentiel examiné la semaine dernière à l’Assemblée Nationale : la création d’un registre national des cancers.

Jusqu’à maintenant, les données concernant l’épidémiologie des cancers étaient fondées sur des estimations effectuées à partir des données collectées par les registres territoriaux, généraux et spécialisés du cancer.

La cartographie épidémiologique partielle ne couvrait qu’environ 24% de la population.

Chaque année, on observe une augmentation constante du nombre de nouveaux cas de cancers depuis trente ans. Une augmentation qui est principalement due à l’augmentation de la population, à son vieillissement et aux progrès du diagnostic.

À l’inverse de l’incidence, le taux de mortalité est en constante diminution depuis vingt-cinq ans. C’est le résultat concret des progrès thérapeutiques et des méthodes diagnostiques qui permettent de déceler les cancers à un stade moins avancé de la maladie.

L’objectif de la proposition de loi est simple : il s’agit de permettre une estimation plus précise des besoins de prise en charge de la population pour évaluer les politiques de santé. L’Académie nationale de médecine a considéré dès 2021 que la mise en place du registre national des cancers constituerait une étape importante pour permettre à la France de rejoindre le réseau européen des registres du cancer (ENCR), de garantir une meilleure prévention, un meilleur dépistage, un diagnostic plus précoce, une recherche plus efficace et une prise en charge plus équitable.

Cette proposition de loi, soutenue par le groupe Rassemblement National, ne résout pas tous les problèmes, mais elle constitue une base essentielle pour améliorer la lutte contre la maladie.

Je me réjouis que l’Assemblée nationale ait pu trouver une unanimité sur cet outil indispensable de transparence, d’efficacité et de justice sanitaire.

Députée de votre circonscription, je veillerai particulièrement à deux aspects essentiels : l’équité territoriale pour ne jamais laisser dans l’angle mort des décisions publiques nos territoires ruraux, et la souveraineté numérique afin que le stockage des données, en conformité avec le RGPD, ne puisse se faire à l’extérieur des frontières françaises ou européennes”.

 

Sandrine Dogor-Such, députée des P-O