“Conseil municipal annulé : une majorité en minorité ! Ce soir, la séance n’a pas pu se tenir, faute de quorum. 14 élus présents sur 33… alors qu’il en faut 17 minimum. La majorité en compte pourtant 18

 

Pas simple quand deux des membres de la majorité ne vivent même pas dans le département ! Un Toulousain et un Suisse pensent pour vous … mais à distance.

Madame le maire n’arrive même plus à réunir ses propres élus. Depuis le début du mandat, aucun conseil n’a pu se tenir sans l’opposition. Ce soir, nous avons choisi de ne pas compenser une nouvelle fois ses manquements.

Depuis l’élection de Madame le maire, la majorité ne tient que par l’équilibre précaire qu’elle partage avec les élus minoritaires. Il aura donc été aussi difficile de se faire élire que de faire fonctionner la mairie.

Ce nouvel épisode souligne une incapacité persistante de Madame le maire à fédérer son équipe. Malgré une communication omniprésente la mettant en scène au centre d’une action municipale précipitée, dans une logique purement électoraliste à l’approche des prochaines échéances, elle peine à mobiliser ses propres troupes.

Une nouvelle démonstration de faiblesse et de division au sein d’une majorité à bout de souffle.

Madame le maire, en se concentrant uniquement sur l’opposition, occulte ses propres manquements à mobiliser sa majorité, ce qui est juridiquement et politiquement contestable”.

 

Frédérique Parent
Pour le groupe SLVA

 

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-“Conseil municipal annulé : une majorité sans majorité. Le Conseil municipal convoqué ce jeudi n’a pas pu se tenir. Faute de quorum, la séance a été levée sans discussion, ni décision

 

Ce n’est pas la première fois. Le 10 avril dernier déjà, la majorité municipale ne parvenait pas à rassembler suffisamment d’élus pour faire voter son propre budget et ce n’est que grâce à la présence de l’opposition et malgré son opposition au budget proposé que ce dernier avait pu être voté. J’avais d’ailleurs souligné en séance et dans un communiqué le même jour la responsabilité de l’ensemble des élus d’opposition pour leur présence qui avait permis le vote du budget et à la commune de continuer à fonctionner : « La majorité municipale n’a pas réussi à atteindre le quorum pour le vote du budget. […] Il a donc fallu que l’opposition se montre, elle, présente et responsable, permettant la tenue de la séance. »

Cette fois, l’histoire se répète — mais sans surprise. Toujours les mêmes causes, toujours les mêmes effets : une majorité de plus en plus désunie, incapable de mobiliser ses propres troupes.

 

Gouverner, ce n’est pas seulement siéger

Quand une majorité ne peut même plus assurer la tenue régulière d’un conseil municipal, ce n’est pas un problème d’agenda. C’est un problème politique.

Gouverner une commune, c’est convaincre, expliquer, rassembler. Or, les absences répétées des élus de la majorité traduisent une perte d’adhésion interne et un affaiblissement du lien avec les habitants.

 

Une opposition responsable, mais pas supplétive

En avril, nous étions présents. Non pour soutenir un budget auquel nous étions opposés, mais pour éviter que l’absentéisme ne bloque le fonctionnement de la commune.

Mais cette responsabilité ne doit pas devenir un chèque en blanc à une majorité minoritaire. Ce jeudi, nous avons donc choisi de ne pas pallier une nouvelle fois les carences d’organisation d’un pouvoir qui ne tient plus que par défaut.

 

Non, il n’y a pas eu de blocage — il y a une vraie question démocratique et surtout un vide

La situation actuelle révèle bien plus qu’un simple incident de séance. Elle met en lumière :

  • – Une incapacité persistante à mobiliser autour des projets municipaux,
  • – Un affaiblissement du lien entre la majorité et les habitants,
  • – Et surtout, une fragilité politique inquiétante, incompatible avec une gestion sereine de la commune.

Si certains parlent de “blocage”, c’est pour dissimuler les failles d’un système qui s’essouffle. Mais l’opposition ne bloque rien quand elle choisit de ne pas compenser une majorité absente. Il ne s’agit pas ici de “blocage”, mais d’un constat de vide politique.

Ce n’est pas un “jeu politique”, c’est un constat politique : lorsqu’un exécutif ne parvient plus à faire fonctionner une assemblée dont il détient pourtant les clés, c’est que le mandat donné s’est affaibli.

Je rappelle aussi à toutes fins utiles que comme le prévoit le code général des collectivités territoriales, le conseil municipal va pouvoir être convoqué à nouveau et les subventions aux associations pourront donc être votées dans une semaine, charge à la municipalité ensuite de faire diligence dans leur paiement.

Ce que nous continuerons à faire :

  • Être présents quand cela est nécessaire,
  • Être exigeants sur le fond des projets,
  • Être clairs dans nos désaccords,
  • Être engagés pour proposer une alternative cohérente.

Saint-Laurent-de-la-Salanque mérite mieux qu’un fonctionnement institutionnel au ralenti”.

 

Laurent Malet & Marlène Gubert pour l’équipe Saint-Laurent Passionnément