Epareuse en action.

 

 

Fraîches du dernier week-end, des précipitations orageuses ont abreuvé les terres de notre département chéri, j’ai nommé les Pyrénées-Orientales. Une manne liquide de première qui a eu pour effet de calmer les ardeurs des procéduriers de la sécheresse

 

Depuis le barrage de Vinça, un contrôle judicieux des débits entrant sortant a fait que la Têt est restée vivifiante.

 

Fort heureusement, il existe encore des gens responsables, des gens lumineux, des gens plein de bon sens, j’ai nommé les gestionnaires du barrage de Vinça. Ces derniers, associés à l’ACAV* et ses gardes vannes ont tout simplement décidé de récupérer les eaux pluviales de l’ amont – Têt (Cerdagne – Capcir – Haut Conflent – Conflent).

Concrètement : rehausser le niveau du barrage en limitant son débit sortant tout en respectant les contraintes administratives en débits réservés, lesquels scrutés par les associations environnementales.

Une mesure pépite qui a créé un stockage supplémentaire dans le barrage de Vinça pour faciliter la suite de la campagne d’irrigation. Une intervention au profit du collectif. Une totale réussite. Chapeau bas à l’égard de ces acteurs de terrain !

Alors maintenant, à ces mêmes associations environnementales (elles se reconnaîtront), je leur propose de mettre en œuvre une véritable idée écologique, afin qu’elles puissent également se montrer intelligentes voire utiles.

Depuis quelques années, le glyphosate, plus connu sous le nom commercial de “roundup”, n’est plus autorisé aux abords des routes. Et donc, communes, départements, régions ont répondu en ce sens en s’équipant d’épareuses. Ainsi le broyage mécanique a remplacé la chimie destructrice : désherbages, débroussaillages en accotement sont devenus tout aussi efficaces !

Seulement voilà, là où les épareuses agissent, là sont les détritus en fossé : bouteilles plastique, bouteilles en verre, papiers cartons, cannettes, objets insolites, polystyrène et tutti quanti.

De ces objets abandonnés, la faucheuse mécanique en fait mille morceaux.

Amis lecteurs, je vous laisse imaginer les conséquences environnementales !

Alors que faire ?

Moi simple citoyen, je propose à toutes ces organisations écologistes grassement subventionnées, la création de brigades vertes.

En relation avec les autorités administratives assermentées, ces brigades auraient pour mission de ramasser avant fauchage, tous les détritus jonchant les bords de routes.

Une idée nouvelle, confiée à des gens responsables en quête d’écologie efficiente, en quête d’écologie constructive, en quête d’écologie sans calcul idéologique.

Bien évidemment, de ce projet doivent être exclus les écolos bobos fainéants, les y ‘a qu’à faut qu’on trotskistes, les khmers verts, les fanatiques du niet, les saboteurs (ensemble ils se reconnaîtront tant ils ne passent pas inaperçus).

 

F.R.

*ACAV : Association Canaux Aval Vinça

 

Un aperçu de l’après fauchage mécanique !