Tout au long de l’été, les services de l’État dans les Pyrénées-Orientales souhaitent mettre en lumière les actions de prévention et de protection menées dans le cadre du plan estival de sécurité

 

Ces actions, portées en lien étroit avec les collectivités locales et les acteurs de terrain,
feront l’objet de communiqués réguliers.

Dans les Pyrénées-Orientales, la nécessité de se préparer aux feux de forêt ne relève pas
de la théorie. Les incendies récents de Castelnou (2024 – 400 hectares brûlés), de Cerbère
(2023 – 950 hectares brûlés) et de Saint-André (2023 – 500 hectares brûlés) rappellent
que le risque est bien réel et qu’il peut surgir près de chez soi : plus de 80 % des feux de
forêt prennent naissance à proximité des zones habitées.

La sécurité de chacun commence bien avant l’arrivée des secours.

Anticiper, organiser, alerter, protéger : telles sont les missions du Plan Communal de
Sauvegarde (PCS), document opérationnel conçu pour faire face aux risques majeurs,
notamment les incendies de forêt. Outil stratégique au service des maires, premiers
responsables de la gestion de crise sur leur commune, le PCS définit non seulement les
consignes destinées à la population, mais aussi l’organisation locale de la réponse
opérationnelle, en lien direct avec les services de secours et les autorités préfectorales.

Dans ce contexte, le PCS est un outil clé. Obligatoire dès lors qu’un risque majeur, tel que
les feux de forêt, est identifié, il fixe à l’échelle communale :

• les modalités d’alerte de la population (porte-à-porte, radio, réseaux sociaux…),

• les consignes de sécurité à appliquer (confinement ou évacuation, points de
rassemblement, messages radios à suivre…),

• et l’organisation de l’accompagnement des habitants (hébergement, logistique…).

Le PCS s’appuie sur l’analyse des risques identifiés dans le Document Départemental des
Risques Majeurs (DDRM). Il permet de coordonner l’action de la commune en lien avec les
services de secours, les autorités préfectorales et les citoyens.

En complément du PCS, le Document d’Information Communale sur les Risques Majeurs
(DICRIM) est un outil essentiel pour se préparer aux risques. Destiné aux habitants, il recense les risques présents sur le territoire communal, au premier rang desquels les feux de
végétation, et précise les consignes de sécurité individuelles à adopter en cas d’alerte.

Consulter le DICRIM, c’est se donner les moyens de réagir efficacement face aux flammes et
d’anticiper en famille, en préparant un plan de mise en sûreté : qui prévient qui ? Où se
retrouve-t-on ? Que faut-il avoir toujours prêt à emporter ?

Face à un feu de forêt, chaque minute compte, chaque geste prépare la résilience.
Pour faire face à une situation critique, un kit d’urgence 72h peut faire la différence. Il contient le nécessaire en cas d’évacuation rapide : papiers d’identité, trousse de secours, eau,
vêtements de rechange, lampe, chargeur, médicaments, et… une radio.

En cas de feu de forêt, la radio devient un canal prioritaire d’information. ICI ROUSSILLON, partenaire de la préfecture, diffusera les messages d’alerte. Au-delà, dans ces situations
exceptionnelles, l’ensemble des médias est mobilisé et est une source d’information précieuse, tout comme les réseaux sociaux officiels de la préfecture (@Prefet66) ou du SDIS66.

La culture du risque se construit collectivement. Chacun peut agir en consultant le PCS et le
DICRIM de sa commune, en préparant ses affaires essentielles, ou en sensibilisant ses proches.

Aux côtés des élus, les services de l’État, dont le SIDPC (Service Interministériel de Défense et de Protection Civile), service essentiel à la gestion des risques, et le BRECI (Bureau de la
Représentation de l’État et de la Communication Interministérielle), sont pleinement mobilisés tout l’été pour mener à bien des actions d’information et de prévention.