(Vu sur la Toile)
Impôts : le fisc prélève 13 millions de Français ce jeudi 25 septembre
(Article de Jehanne Duplaa • Rédaction Le Journal de l’Economie)
Le Journal de l’Economie.- Le fisc procède ce jeudi 25 septembre à un prélèvement massif sur l’impôt sur le revenu, touchant environ 13 millions de contribuables. Cette opération résulte du solde restant dû après la déclaration 2025 des revenus 2024 et s’inscrit dans un calendrier fiscal strict défini par l’administration. Selon les informations du ministère de l’Économie, le dispositif vise à régulariser automatiquement la différence entre les montants déjà prélevés à la source et l’impôt sur le revenu réellement exigible, confirmant ainsi la place centrale de cette recette dans la stratégie budgétaire nationale.
Un prélèvement fiscal massif touchant 13 millions de contribuables
Ce jeudi 25 septembre, le fisc procède à un prélèvement automatique qui concerne environ 13 millions de foyers fiscaux, comme l’a rapporté Huffington Post. Cette opération porte sur le solde de l’impôt sur le revenu 2024, calculé à la suite de la déclaration effectuée au printemps. Elle vise notamment les contribuables dont le prélèvement à la source n’a pas suffi à couvrir l’intégralité des sommes dues. L’impôt sur le revenu reste le principal outil fiscal de redistribution en France, ce qui explique l’importance de cette échéance. Par ailleurs, cette mesure répond à un cadre strict fixé par le fisc, garantissant transparence et prévisibilité.
Le ministère de l’Économie a précisé : « Vous avez un montant à payer ? Vous serez prélevé automatiquement à partir du 25 septembre, en une ou quatre fois ». Cela confirme que le prélèvement n’est pas une sanction, mais une régularisation nécessaire pour solder l’impôt sur le revenu. Les contribuables reçoivent en amont un avis d’impôt détaillant le montant et l’échéancier, un mécanisme essentiel pour anticiper l’impact sur leur revenu disponible et éviter les mauvaises surprises.
Modalités et calendrier : comment le fisc organise le paiement
L’impôt sur le revenu est prélevé de manière automatique et différenciée. Selon impots.gouv.fr, si le solde dû est inférieur ou égal à 300 euros, le fisc procède en une seule fois. En revanche, lorsque la somme dépasse ce seuil, le prélèvement est fractionné en quatre échéances mensuelles entre septembre et décembre. Ce système vise à lisser l’effort fiscal et à réduire les tensions sur le budget des ménages. Ces modalités concrètes constituent un élément essentiel du calendrier fixé par l’administration fiscale.
Comme le rappelle economie.gouv.fr, « c’est par exemple le cas si le montant prélevé à la source sur vos revenus en 2024 n’a pas permis de couvrir l’intégralité de votre impôt ». Tel est le principe même du prélèvement du fisc : régulariser les écarts constatés entre les sommes déjà versées et l’impôt sur le revenu réellement dû. La campagne déclarative 2025, ouverte en ligne le 10 avril, avec des dates limites échelonnées jusqu’au 22 mai, a permis de calculer ces soldes. Ainsi, l’échéance du 25 septembre s’inscrit dans un cycle fiscal annuel bien balisé.
Une échéance inscrite dans la stratégie budgétaire nationale
Ce prélèvement massif, effectué par le fisc sur l’impôt sur le revenu, joue un rôle clé dans la trésorerie de l’État. Il contribue à l’équilibre budgétaire en assurant la rentrée d’une partie importante des recettes fiscales. Pour les contribuables, cette régularisation est aussi l’occasion de vérifier la cohérence entre revenu déclaré et impôt sur le revenu réellement payé. L’opération concerne aussi bien les foyers ayant perçu des revenus supplémentaires que ceux ayant bénéficié d’avances de crédits d’impôt trop élevées.
L’avis reçu par les ménages, consultable sur leur espace personnel impots.gouv.fr, détaille chaque élément de calcul. Cette transparence vise à instaurer un rapport de confiance entre le fisc et les contribuables. À l’avenir, d’autres échéances sont prévues pour les contribuables qui restent redevables, notamment en fin d’année pour les trois dernières échéances lorsque le montant dépasse 300 euros. Cette planification s’inscrit dans une stratégie budgétaire où l’impôt sur le revenu conserve une place centrale.
(Source : Le Journal de l’Economie)