*L’ASPAHR – association pour la sauvegarde du patrimoine artistique et historique roussillonnais, fondée en 1963 — s’élève avec force contre la démolition annoncée de 9 immeubles place Fontaine-Neuve, en vis-à-vis du bâtiment historique de l’Université de Perpignan…

 

(Communiqué)

 

 

-“Venant après les innombrables démolitions opérées à tort et à travers dans le quartier saint-Jacques, cette démolition est une destruction et une dénaturation de plus de la ville historique, de son tissu urbain et de son paysage

 

Il serait prévu de rebâtir sur les lieux des logements étudiants, mais aucun aménageur ou bâtisseur n’est désigné jusqu’à présent. Pourquoi, d’ailleurs, démolir puis rebâtir, puisqu’il suffit de réhabiliter ? Le risque est grand de voir apparaître ici une friche urbaine, une de plus, comme l’îlot Paradis/Mercadiers, l’ancienne Pharmacie Deloncle, la rue Saint-François-de-Paule derrière l’îlot Puig, etc., etc.

Certaines maisons concernées ont un intérêt architectural spécifique — en particulier l’ancien
Moulin Parès qui donne son nom à la rue qui sera effacée par ces démolitions. Mais, de toutes
façons, la principale valeur en cause est l’ensemble urbain composé d’immeubles d’expression
diverses, résultat de la sédimentation historique qui caractérise une ville ancienne comme
Perpignan.

Face à un projet qu’on croirait sorti du Paris du XIXe siècle et des démolitions du baron
Haussmann, l’ASPAHR tient à affirmer la valeur du tissu ancien et à réclamer sa conservation.

La démolition des immeubles en cause ne se justifie pas, ayant tous la capacité d’être réhabilités et conservés pour l’habitat des perpignanais”.

ASPAHR