(Communiqué)

 

Le collectif NFP 66 s’est réuni, hier, mardi 4 novembre 2025, en présence des organisations ci -après signataires – CGT 66, Collectifs locaux NFP Cabestany, Perpignan Nord, Debout !66, JC 66, l’Après, LDH, Mouvement de la Paix, MRAP NPA, PCF 66, RESF, Union Progressiste Perpignan -, communique :

 

-“Nous soutenons la mobilisation des éleveurs familiaux contre l’abattage systématique des troupeaux confrontés à l’épidémie de dermatose bovine.

Nous partageons la position, notamment de la confédération paysanne, qui appelle à confiner les animaux le temps de la période d’incubation et à n’abattre que les bêtes malades.

Le choix fait en la matière par l’Etat de se conformer à des directives européennes discutables ressemble à une soumission au pilotage des politiques agricoles dictée par les firmes de l’agro-alimentaire soucieuses de leur image à l’export.

La problématique des élevages à dimension humaine et familiale est d’une tout autre nature.

Nous demandons des mesures exceptionnelles de soutien à ces exploitants et de préserver un développement durable du patrimoine génétique animal local et des circuits courts

Nous appelons à participer à la mobilisation du jeudi 6 novembre à l’appel des huit organisations syndicales de salariés retraités pour imposer la justice fiscale, refuser le plan d’austérité du gouvernement Lecornu qui n’a qu’un seul objectif : faire payer la crise aux actifs, aux retraités, aux précaires, aux privés d’emplois, aux immigrés, et aussi aux étudiants. Nous appelons à participer à la manifestation 10H place de la Victoire à Perpignan pour déjouer l’instrumentalisation de division orchestrée par Macron et ensemble dire non au projet de budget Lecornu qui refuse de taxer les riches, multiplie les cadeaux aux entreprises et met la pression sur les plus fragiles.

Nous sommes indignés par les propos inqualifiables du Ministre Farandou faisant mine de s’interroger dans le cadre du débat sur le PLFSS sur la poursuite de politiques de solidarité rebaptisée du titre de générosité. Comme un parfum de retour à la charité du XIXe siècle quand les coffres forts des plus riches et des grandes entreprises regorgent de milliards d’€uros, et que les patrimoines des 500 familles les plus fortunées ont doublé sans efforts en moins de dix ans”.