(Communiqué)

 

“Les jeunes disent NON à la retraite à 64 ans et prennent leur part dans le combat qui s’engage. L’appel de la jeunesse a été massivement entendu le samedi 21 janvier lors de la grande « marche pour nos retraites »* à Paris

La mobilisation a été un succès retentissant. Nous étions des dizaines de milliers à défiler pour dire stop à ce nouveau coup de force du gouvernement. Lycéens, étudiants, jeunes actifs, privés d’emplois : nous appelons à la mobilisation générale.
Alors que les milliardaires et les actionnaires ne se sont jamais autant gavés, que la jeunesse est de plus en plus précarisée, voilà que Macron décide « en même temps » de s’attaquer à nos retraites. Quel mépris. Quelle violence. Avec la France Insoumise / NUPES une autre réforme est possible : 60 ans à taux plein avec quarante annuités.
Cessons d’infantiliser la jeunesse. Malgré les mensonges du gouvernement, nous ne sommes pas dupes. Cette réforme est injuste et injustifiée. Injuste car avec la réforme Macron notre génération passera moins de temps de vie à la retraite que la génération 1950, les femmes seront les plus durement impactées, la retraite minimale à 1 200€ ne concernera qu’un retraité pauvre sur dix… Injustifiée car le Conseil d’orientation des retraites (COR) affirme qu’il n’y a pas de problème de financement. Le système était même excédentaire l’année dernière !
Le programme défendu par Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle comporte de nombreuses mesures pour financer la retraite à 60 ans : augmenter le SMIC à 1 600€, payer les femmes autant que les hommes, taxer les dividendes et les superprofits…
Le groupe d’action des jeunes Insoumis.es de Perpignan va multiplier les initiatives auprès de la jeunesse, à commencer par une présence sur les différents sites de la fac (Moulin à Vent, Campus Mailly) ce mercredi 1er février. S’ensuivront des présences militantes devant les lycées au cours des prochaines semaines”.

 

*NDLR. 150 000 manifestants selon les organisateurs (LFI/ NUPES)… seulement 14 000 manifestants d’après le cabinet Occurrence (institut indépendant qui intervient à la demande de plusieurs médias nationaux pour comptabiliser les manifestants).