(Communiqué)
Sur proposition de Charles Campigna, condeiller municipal, le maire d’Argelès-sur-mer, Antoine Parra, s’obstine encore et encore en refusant de débaptiser la rue de l’antisémite Alfons Mià s…
-“Lors du dernier conseil municipal, j’ai proposé de débaptiser la rue d’Argelès-sur-mer qui porte le nom d’un antisémite reconnu, Alfons Mià s, proposition refusé par le maire d’Argelès-sur-mer et sa majorité.
Adhérent de l’Action Française pendant la seconde guerre mondiale, il se compromet avec le régime de Vichy et sympathise avec les Allemands.
Les actions des résistants sont pour Alfons Mià s, “des actions terroristes, avec une haine féroce pour les communistes”.
Il dénonce des personnes en possession de fausses cartes d’identité, des juifs, des résistants qui seront ensuite déportés dans des camps de concentration.
Je suis choqué par les propos tenus par le maire d’Argelès Antoine Parra (Divers Gauche/ DvG)) « cela ne changera pas l’histoire » ou « je reconnais que c’est gênant » ou encore « Est ce suffisant choquant pour débaptiser cette rue » et le silence des élus de sa majorité lors de cette séance est encore plus lamentable.
Les noms des rues doivent être le symbole et la fierté des citoyens, pas la honte.
Par respect, pour l’honneur de tous les résistants, anciens combattants, pour nos convictions de liberté et de la France, les élus d’Argelès-sur-mer doivent prendre leurs responsabilités et retirer la plaque de cet antisémite.
Il est temps que ses élus d’Argelès-sur-mer se réveillent et votent avec leurs convictions républicaines pour garantir la liberté de nos enfants et petits-enfants”.
Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-mer.
Charles Campigna, conseiller municipal d’Argelès-sur-mer.