(Communiqué)

 

-“Avec les nouvelles déclarations sur l’Abbé Pierre, de nombreuses municipalités souhaitent débaptiser des noms de rues, des locaux et même retirer des Å“uvres à la vue de tous. Le nom de l’Abbé Pierre ne fait pas bon ménage avec les convictions de nos concitoyens et particulièrement de maires républicains dont le respect de la loi et des personnes est une exigence

 

D’autres maires, par convictions, n’ont pas hésité à débaptiser des noms de rues d’hommes et de femmes ayant collaboré avec les nazis. A cela personne ne trouve à redire, bien au contraire. Et certains conseils municipaux le font encore.

A Argelès-sur-Mer, il en est tout autrement, puisque le maire et sa Majorité municipale refusent de retirer le nom de la rue qui porte le nom d’Alfons Miàs antisémite reconnu : Alfons Miàs, durant la Seconde guerre mondiale, 1939-45, dénonce des personnes en possession de fausses cartes d’identité, des juifs, des résistants, qui seront ensuite déportés dans des camps de concentration…

A ce jour, pour  le maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra,  “cela ne changera pas l’Histoire”, ou encore  je reconnais que c’est gênant”,  et encore “est-ce suffisamment choquant pour débaptiser cette rue ?”…

Le maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra, et le Conseil Municipal doivent prendre leurs responsabilités. Nous devons retirer la plaque de rue qui rend hommage à une personne antisémite avérée.

Lors de la prochaine séance publique du Conseil municipal d’Argelès-sur-Mer, je proposerai d’inscrire cette question – retirer la plaque d’Alfons Miàs d’une rue d’Argelès-sur-Mer – au vote de tous les élus.

Dire qu’on est profondément Républicain c’est facile, mais la République demande des preuves et des convictions. Du courage !”.

 

Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer.