Aimé Alberty (photos@Ville d’Argelès-sur-Mer)
Hospitalisé en urgence à Perpignan dans la soirée de samedi, nous avons appris hier soir le décès d’Aimé Alberty, 69 ans, sans aucun doute l’une des figures argelésiennes comptant parmi les plus emblématiques à siéger au sein du Conseil Municipal d’Argelès-sur-Mer, présidé par Antoine Parra, où il était en charge des délégations à l’Animation, au Camping “Le Roussillonnais” ; il siégeait également au Conseil communautaire Albères – Côite Vermeille – Illibéris (CC-ACVI). Sans oublier son engagement dans le tissu associatif, notamment sportif…
Aimé Alberty était une sacrée personnalité, la plus attachante, dans le casting municipal d’Argelès-sur-Mer, de par les fonctions populaires qu’il occupait pour rythmer et faire vibrer tout le long de l’année la station balnéaire, depuis les places Gambetta et République au village, mais aussi à la plage et sur le port dès qu’il fallait animer l’espace, le territoire communal.
Toujours partant, toujours aimable, éternellement chaleureux : il était l’homme-orchestre idéal pour une Municipalité, un bout-en-train inoubliable et précieux pour envoyer la musique, pour lancer le spectacle, pour dialoguer avec la population, pour calmer le(s) jeu(x)… Il illuminait le décor, la scène, par sa seule présence.
Musicien et magicien à la fois, il a fait rêver des centaines de mômes, de têtes blondes, avec ses tours de magie, ses costumes, son climat “grande illusion”. Disparition de lapins, apparition de colombes, de poules, toute la ménagerie y est passée : entre Jojo et Kiki, ses INdéboulonnables et INdémodables compères, potes, Aimé-l’INdétrônable nous a définitivement ancré dans un certain “esprit catalan”, le temps d’un barbecue ou autour d’une sardinade estivale.
L’enfant du village devenu artiste à plein temps, adorait partager ses passions avec un public intergénérationnel.
Aimé s’en est allé trop tôt. Celles et ceux qui ont eu le chance de tourner, tourner encore et encore, et virevolter, dans l’un de ses historiques bals populaires dont il était le chef d’orchestre et le disc-jockey à la fois, et où chacun(e) voulait entendre sa chanson, croiser sa “Raquel” du Samedi (comme dans la chanson de Michel Sardou) ne l’oublieront pas.
Adieu l’artiste !
L.M.