Michèle Martinez (RN/ Rassemblement National), députée de la IVe circonscription des Pyrénées-Orientales.

 

La question au Gouvernement d’hier mardi 11 mars de la députée de la IVe circonscription des P-O, Michèle Martinez (RN) :

 

« Merci Madame la Présidente,

Ma question s’adresse au Ministre de l’Intérieur,

Monsieur le Ministre,

Pas une région de notre pays n’est épargnée par la submersion migratoire ! Le village de Cerbère, petit coin de paradis entre la France et l’Espagne, est en train de devenir un nouveau « hot spot » pour migrants. Ces habitants en appellent à l’État, censé les protéger.

Alors que certains pays comme l’Italie reprennent le contrôle de leurs flux migratoires, la France reste une passoire et les passeurs s’adaptent en réorientant leur ignoble trafic d’êtreshumains vers l’Espagne, les Pyrénées devenant un point de passage privilégié.

Je le constate régulièrement en faisant le tour des points de contrôle, où les policiers font face à un manque de moyens et surtout de volonté politique.

Une fois arrivés dans les Pyrénées-Orientales, les migrants restent, même sous OQTF, avec la complicité d’associations pro-migrants subventionnées et de cabinets d’avocats quin’ont aucune honte à faire du business sur la misère humaine.Une partie d’entre eux va grossir les rangs des exploités du trafic de drogue.

Monsieur le Ministre, les seuls contrôles aux frontières de l’Union européenne ne suffisent pas ! L’exemple italien prouve pourtant qu’avec de la volonté, la submersion migratoire n’est pas une fatalité !

Le Rassemblement National réclame depuis des années une double frontière, avec des contrôles systématiques à l’entrée en France. Que Marine Le Pen et Jordan Bardella n’ont-ils pas entendu quand ils ont fait cette proposition ! Pourtant, le Premier ministre a annoncé la généralisation sur l’ensemble du territoire national d’une « force frontières ».

Si nous saluons cette annonce inspirée d’une mesure phare de notre programme, nous restons néanmoins sceptiques tant nous savons que sur l’immigration et la sécurité, ce gouvernement se paye de mots mais qu’il n’agit en rien !

Aussi, Monsieur le Ministre, pouvez-vous nous préciser de quels moyens humains, financiers et matériels sera dotée cette force ? Et pouvez-vous nous affirmez que les contrôles seront désormais systématiques à la frontière franco-espagnole, sans quoi cette annonce gouvernementale ne sera, une fois de plus, qu’un artifice de communication ? ».

 

Submersion migratoire _ la frontie_re franco-espagnole de_borde_e face a_ l_afflux de migrants