Pierre Aylagas, député-maire de la ville d’Argelès-sur-Mer, et René Bidal, préfet des Pyrénées-Orientales, ont paraphé le 12 décembre la convention de coordination entre la police municipale d’Argelès-sur-Mer et la gendarmerie nationale.

Cette convention est la quatrième du nom signée depuis 2000 par les deux parties. Elle permet un renforcement du travail réalisé conjointement à Argelès-sur-Mer par la police municipale et la gendarmerie.

– « Nous n’avons pas attendu la mise en place de ce dispositif pour travailler main dans la main. En effet, depuis la création de la police municipale en 1974, les relations avec la gendarmerie nationale sont excellentes » rappelle Pierre Aylagas qui, par ailleurs, brosse un tableau de la situation actuelle.

– « En hiver, notre police municipale est forte de 25 agents et reste présente sur le terrain de 6 heures du matin jusqu’à minuit. Les services de gendarmerie assurent la seconde partie de nuit. De juin à septembre, 16 adjoints de sécurité complètent cet effectif qui est mobilisé 24 heures sur 24. Des patrouilles communes sont organisées. En outre, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), qui intervient régulièrement au cours de l’été, va s’installer prochainement à Argelès-sur-Mer : une très bonne nouvelle ». Enfin, le député-maire n’oublie pas de citer les 38 sauveteurs aquatiques qui, toujours durant l’été, jouent un rôle essentiel dans le dispositif.

« La sécurité : un droit pour tous les citoyens »

Pour atteindre cet objectif, la ville joue la carte d’une présence humaine forte. Les chiffres l’attestent : la moyenne nationale s’élève à 1 policier municipal pour 1000 habitants ; à Argelès-sur-Mer, elle tombe à 1 pour 400 administrés. « Combattre l’insécurité ne se fait pas par des discours et des artifices techniques ou technologiques. Il faut des hommes sur le terrain, au contact de la population. C’est le choix politique fait par la majorité que je conduis ».

Même état d’esprit chez René Bidal, le représentant de l’Etat : « Cette collaboration est d’autant plus indispensable que la délinquance devient de plus en plus dure. Par ailleurs, le professionnalisme actuel de la police municipale fait que la complémentarité avec la gendarmerie nationale est devenue logique et qu’un respect mutuel s’est instauré entre les deux partenaires ».

Le colonel Philippe Correoso, commandant du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales, était également présent lors de cette signature. Il a, entre autres, insisté sur d’autres moyens de prévention contre la délinquance : organisation de conférences sur les cambriolages et les vols à main armée en direction des commerçants et de la population ; mise en place du dispositif Voisins vigilants.