(Communiqué)

 

-“C’est un fait. Le maire de Claira s’enferme progressivement dans le syndrome de la forteresse assiégée, ce en s’accordant des pratiques qui sont aussi surprenantes les unes que les autres

 

En effet, hier s’est déroulé un conseil municipal pas comme les autres et qui en dit long quant à la perception que peut avoir Monsieur le maire, Marc Petit, de la Démocratie.

À notre arrivée, nous constatons sans réellement comprendre ce qui se passe tant la scène est surréaliste, que le public venu assister à cette séance, est retenu dans les couloirs de la mairie par la présence de trois gendarmes interdisant l’accès à la salle. Seuls les élus majoritaires, indépendants ou d’opposition sont autorisés à y pénétrer dans un premier temps. Nous apprendrons plus tard que les gendarmes ont été mobilisés par Marc Petit afin de faire régner l’ordre public. Mais de quel ordre public parle-t-on ?

À l’intérieur, les élus sont accueillis par la présence de l’avocat représentant les intérêts de la commune, Maître Chichet, qui se lance dans un long cours magistral sur les droits et devoirs des élus, en insistant sur les contours de la diffamation. Une véritable séquence d’intimidation et de victimisation orchestrée par Marc Petit… pour tenter de museler ses détracteurs et, ainsi, faire taire les différents commentaires qui peuvent fleurir sur les réseaux sociaux, ou les tracts distribués dans les boîtes aux lettres de la commune ?

L’exposé terminé de Maître Chichet, le public est autorisé à prendre place dans la salle avec quarante minutes de retard. La séance du conseil municipal peut enfin commencer.

Nous souhaitons être très claires sur cette séquence. Loin d’avoir été intimidées par ce spectacle désolant qui donne une nouvelle fois une image ternie de notre ville, nous allons renforcer notre opposition et nos publications suivant un triptyque qui nous tient à cœur: Proximité, Transparence et Vérités.

Nous souhaitons bon courage à Marc Petit pour justifier les contours constituant la diffamation.

Il est bon parfois de se rappeler que dans l’Antiquité, le mot « victimaire » était attribué aux ministres des autels qui préparaient ce qui était nécessaire pour le sacrifice et frappaient les victimes. Le victimaire est souvent représenté avec son couteau… À méditer !”

Nathalie Denis
Joëlle Estela-Metois