Le collège de Claira a du plomb dans l’aile ! Et ce n’est pas peu dire…

C’est par arrêté préfectoral que la demande de dérogation, dont la rédaction de ouillade.eu prend connaissance ce-jour, a été refusé le 5 décembre 2022.

La compilation des justifications, documents et commentaires qui ont permis d’en arriver là laisse peu d’espoir, à ce stade, à l’aboutissement favorable de la demande de dérogation à l’Urbanisation limitée prise sur le fondement de l’article L. 142-5 du Code de l’Urbanisme. Cette demande a été rejetée par les services de l’Etat “dans l’attente de compléments d’information qui permettraient d’apprécier le respect de l’ensemble des critères objets de la dérogation”.

Dans la succession d’avis défavorables, il est notamment mentionné : 

-Qu’il faut que l’urbanisation ne nuise pas à la remise en bon état des continuités écologiques, ne conduise pas à une consommation excessive de l’espace et une répartition équilibrée entre emploi/habitat/commerces/services ;

-L’avis défavorable de la Chambre d’Agriculture car pas moins de six hectares de vignes seraient arrachés ;

-Le manque l’évaluation environnementale de la procédure d’urbanisme (appelé couramment « l’étude quatre saisons » – donc un an minimum de différé of course) ;

-La problématique sur les flux de déplacements : axe départemental entrée autoroute/ Le Barcarès saturé à certains moments et, surtout, vu le positionnement du projet du collège, la Municipalité de Claira devra payer les voiries d’accès alors que, paradoxalement, son maire Marc Petit dit qu’il n’y a plus d’argent dans les  caisses de la commune…

 

L.M.