(Communiqué)

 

En réaction de l’article publié le 8 octobre dans les colonnes du journal local, l’Association des Sourds des Pyrénées Orientales (ASPO) souhaite apporter une mise au point

 

-“Une réunion de concertation a bien eu lieu en mairie de Claira, le mardi 4 octobre dernier en présence du maire – Marc Petit, NDLR -, et de son adjoint délégué aux Associations ; les propos échangés et notamment ceux tenus par l’équipe municipale en place laissent peu d’espoir à l’Association.

Le maire se positionne en sauveur qui serait à l’écoute de ASPO, ce qui n’est pas du tout le cas ; en effet il est à l’origine de cette situation où la seule association de sourds du département devrait quitter son local clairanenc ou bien se contenter de locaux peu ou mal adaptés aux activités qu’elle propose et à la situation de handicap de ses adhérents.

Il faut rappeler que le maire insiste sur le fait que l’ASPO doit se montrer modeste dans ses prétentions alors que l’association n’a jamais demandé de subvention et fonctionne grâce aux nombreux et dévoués bénévoles.

Depuis quelques mois maintenant, nous avons appris que la commune de Claira souhaitait démolir le local qui est dédié à l’ASPO depuis plus de huit ans, cela pour construire un parking (encore un !).

Le maire campe sur ses positions et ne souhaite pas trouver de solution. En effet malgré les nombreuses demandes de l’ASPO pour consulter la délibération du Conseil municipal qui attribue en 2014 le local à l’association aucune réponse positive à ce jour, pourtant ce sont des documents à disposition de la population normalement. Il semble que l’obstruction soit l’outil employé par l’édile pour imposer le déménagement à l’ASPO.

Il est clair que la commune de Claira et son maire devrait être fiers d’accueillir une association qui rappelons-le, mène au quotidien des actions en faveur de l’inclusion des personnes handicapées.

Vouloir retenir l’ASPO comme l’indique Marc Petit, ce serait avant tout de poursuivre l’hébergement avec quelques aménagements peu onéreux et de partager le site afin de permettre le stationnement les jours où ce serait nécessaire (proposition que l’ASPO a faite sans retour à ce jour). La cohabitation serait possible et économique.

Aussi, comme l’indique l’article du quotidien local, une journée portes-ouvertes a eu lieu avant-hier dimanche 9 octobre sur le site, avec animations autour du handicap, afin de sensibiliser le plus grand nombre à l’indispensable adaptation de l’environnement de manière à donner une juste et légitime place dans la société.

Le maire en visite ce dimanche a réitéré ses propos en suggérant de nouveau à l’ASPO d’être plus modeste et attend la signature d’un nouveau bail dont le terme serait en 2024 (sans avoir obtenu le bail actuel de 2014 ?)

La situation semble bloquée et l’ASPO souhaite vraiment continuer à être hébergé à Claira.

Est-ce l’intention de Marc Petit ?”

Daniel Masse, Chef de file d’une liste d’opposition