(Communiqué)
Réaction de l’ASPO au journal municipal de Claira
“Vous avez dit Rencontre ?… Le Bon Dia n°25 mensuel d’octobre 2022, annonce une visite de Marc Petit, maire de Claira et de son adjoint à la vie associative, Jean Puginier, à la journée Portes-ouvertes organisée par l’Association des Sourds des Pyrénées Orientales (l’ASPO), le dimanche 9 octobre.
« Ce moment a permis d’échanger autour des projets de l’association et de conforter l’engagement de la commune pour l’inclusion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap ». C’est faux !
Le mercredi 19 octobre 2021, l’ASPO reçoit une lettre recommandée de la mairie de Claira pour s’opposer à une nouvelle reconduction tacite du bail pour le local que l’association occupe depuis 2014, ceci sans motif et hors délai légal.
Depuis ce courrier, l’ASPO a rencontré plusieurs fois Marc Petit, le maire et son adjoint à la vie associative Monsieur Puginier, pour tenter de comprendre la situation et trouver une solution à celle-ci.
Ces réunions ont eu lieu sans interprète en Langue des Signes (obligatoire), mais toutefois possibles car l’ASPO, de bonne volonté, a fourni des interfaces bénévoles afin de traduire ces différentes entrevues.
Ces bénévoles fortement mis à mal par Marc Petit qui, selon lui, feraient de fausses traductions !
Que fait-il pour rendre possible ces rencontres ?
En janvier 2022, la mairie a proposé deux locaux à l’association qui se sont avérés inadaptés aux besoins de l’ASPO – accessibilité handicap et WC non respectée, pas de parking, local à étage, etc.
Sous le motif d’un projet de parking, mais non réalisable dans l’immédiat, le maire impose un nouveau bail à signer à l’ASPO se terminant en février 2023, et non-reconductible !
Ce qui est à l’opposé de ses dires lors de la dernière réunion du 4 octobre 2022, voulant reconduire ce bail jusqu’à minimum, février 2024 !
L’ASPO a effectué diverses propositions à la mairie de Claira afin de trouver une solution à cette situation, qui sont restées sans réponse pour certaines et pour d’autres ont reçu un « Non » catégorique.
Le dimanche 9 octobre, lors de sa visite, il n’y a pas eu d’échanges sur les projets de l’association et encore moins d’engagement pour l’inclusion des personnes en situation de handicap !
Mais de vives critiques sur la personne bénévole qui traduisait « mal » ses propos et une seule exigence de Marc Petit, la signature de ce bail par l’ASPO.
Rappelons, au cas où cela vous aurait échappé, que Marc Petit, le maire de Claira, est aussi le directeur de publication du Bon Dia”.
L’ASPO