C’est désormais officiel : confrontée à une deuxième vague nettement plus meurtrière que la première, l’Allemagne va prolonger ses restrictions et même les durcir.  La chancelière Angela Merkel a annoncé, hier mardi 5 janvier, que les crèches, les écoles et les commerces non essentiels – bars, restaurants… – resteraient fermés au moins jusqu’au 31 janvier 2021

 

A ces mesures, en vigueur depuis la mi-décembre, s’en ajouteront deux autres : la première est la limitation des déplacements à un rayon de 15 kilomètres autour du domicile* dans les « arrondissements » (Landkreise) où le taux d’incidence est supérieur à 200 cas pour 100 000 habitants ; la seconde mesure est l’interdiction de recevoir chez soi plus d’une personne extérieure à son propre foyer. Jusque-là, le seuil était fixé à cinq personnes appartenant à deux foyers différents.

Et là-bas aussi, outre-Rhin, la polémique enfle à propos de la campagne de vaccination.

Depuis que nous l’écrivons dans ces colonnes que les experts qui défilent sur les podiums télévisés feraient mieux de la boucler, quand ils ne savent pas, plutôt que de nous asséner des contrevérités, pour ne pas dire des mensonges, du jour au lendemain et par rapport à la veille ! La vérité est que tous, où que nous résidions, quel que soit notre domicile continental, dans cette folie épidémique COVID-19, nous sommes embarqués dans la même galère en attendant la potion magique…

 

*Pour rappel, et pour comparaison, en France, un habitant de Metz ou Nancy ou Mulhouse ou Besançon peut toujours se rendre à Bordeaux, Biarritz, Perpignan, Lille, Toulon, Rodez, Nice, Quimper (etc.) et vice-versa. Il peut même organiser une rave-party avec 2 500 personnes en Bretagne pendant trente-six heures !