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Comment sera l’été 2025 ? Les indices s’accumulent : voici ce que disent les prévisions
(Article de Karine Durand, Spécialiste météo extrême et environnement • Rédaction Futura-Sciences)
Futura-Sciences.- À l’origine des publications annonçant un été caniculaire, une étude scientifique publiée par l’Institut Max-Planck. Les anomalies de températures de l’air au cours de l’été en Europe peuvent facilement être prévues longtemps à l’avance en étudiant la chaleur de l’océan Atlantique, estiment les auteurs. La chaleur de l’Atlantique pourrait même provoquer des étés exceptionnellement chauds trois ans après. Or, l’océan Atlantique subit des records de chaleur quasiment en continu depuis des années.
Pour autant, à ce jour, les prévisions saisonnières ne sont pas capables d’annoncer de canicule. Ces prévisions à long terme sont par contre capables de prévoir des anomalies de températures sur les trois prochains mois : un temps plus chaud ou plus frais que la moyenne, tout comme un temps plus sec ou plus humide que la moyenne.
Tous les modèles annoncent un temps plus chaud et sec que la normale
Tous les modèles de prévisions saisonnières estiment que l’été sera plus chaud que la moyenne en France. La moyenne des résultats de huit modèles différents prévoit :
-un mois de juin plus chaud que la moyenne sur l’ensemble du pays, avec une température moyenne supérieure de 1 °C à la normale à l’échelle du pays, voire plus en Ile-de-France et dans le Grand Est ;
-un mois de juillet plus chaud que la moyenne sur l’ensemble du pays, avec une température moyenne supérieure de 0,5 à 1 °C à la normale à l’échelle du pays, surtout en Ile-de-France, dans le Grand Est, le Centre Val-de-Loire, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie ;
-un mois d’août plus chaud que la moyenne sur l’ensemble du pays, avec une température moyenne supérieure de 0,5 à 1 °C à la normale à l’échelle du pays, surtout en Ile-de-France, dans le Grand Est, le Centre Val-de-Loire, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie.
La Bretagne et la Normandie, les Hauts-de-France et le pourtour méditerranéen seraient aussi touchés par des températures plus élevées que la moyenne, mais de manière moins marquée que dans le reste du pays.
Côté précipitations, la tendance est claire : le temps s’annonce anormalement sec partout en France en juin, juillet et août, en particulier à l’ouest du pays, en Ile-de-France et à l’extrême nord. Rappelons que les prévisions saisonnières sont des prévisions expérimentales et que les résultats peuvent encore évoluer d’ici l’été.
(Source : Futura-Sciences)