L’avez-vous remarqué : quel que soit le gouvernement en place, lorsqu’il y a un mouvement social en France, on procède (presque) toujours à des interpellations préventives uniquement dans les milieux de l’Extrême-droite. Mais jamais, ô grand jamais, ou si exceptionnellement, à l’Ultra-gauche

 

S’agissant donc de l’Ultra-gauche, des antifas, non seulement il n’y a (presque) jamais d’arrestation en amont, alors que soi-disant “on” les connaitrait (c’est ce qu’on nous raconte aux Jités), mais en plus on les laisse agir, faire, agresser, démolir, détruire, incendier… avec bien sûr la bénédiction insolente et irresponsable d’une partie de la classe politique française qui s’abreuve, se délecte, de ces scènes de chaos, qu’elle nourrit avec une violence verbale inouïe.

D’ailleurs, l’Ultra-gauche et les antifas, à en croire les médias qui se régalent quotidiennement de jeter de l’huile sur le feu – implorant un big drame à l’échelle de la nation toute entière, comme d’autres prient pour qu’il pleuve -, n’existerait pas : ce serait des “autonomes” plus ou moins incontrôlables, il s’agirait des blacks blocs – étonnant que l’association SOS Racisme n’a pas encore officiellement contestée cette appellation qui pourrait être interprétée racialement -, “des groupes éphémères, dont l’objectif est de commettre des actions illégales, en formant une foule anonyme non identifiable” (selon les propres aveux d’un ancien haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur)… Donc, on saurait véritablement qui ils sont, où ils se cacheraient ?… Dans les manifestations, bien évidemment !

De nombreuses images des rassemblements qui se sont déroulés hier dans l’Hexagone, diffusées généreusement sur les réseaux sociaux, les chaînes de (dés)info en continu, etc., en attestent. Elles montrent ces soi-disant blacks blocs (avant de passer à l’action) bien intégrés – presque chouchoutés aurait-on envie de qualifier -, dans les défilés “solidement encadrés” par l’Intersyndicale qui lutte contre la Réforme des retraites… On y rencontre des gens cagoulés, avec des sacs à dos (remplis de ?), d’autres vociférant des slogans anti-flics et/ ou brandissant des pendus (mannequins) à l’effigie du Président Emmanuel Macron, de Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur) et d’Olivier Dussopt (ministre du Travail).

Et l’on voudrait nous faire croire que ces gens-là, ripolinés blacks blocs, tomberaient du ciel, qu’ils sortiraient des bouches d’égout, de la voiture-balai, qu’ils n’auraient rien à voir avec les manifestants, qu’il s’agirait d’intrus ?… Foutaise ! Allons, soyons sérieux, arrêtons de prendre les Français, les téléspectateurs en particulier, pour des perdreaux de l’année.

 

L.M.