C’est en ce jour 13 juillet 2025, veille de la Fête nationale, que la municipalité de Latour-de-France a décidé d’honorer deux des siens, Martin Vivès et Pierre Cazenove. Elle l’a fait au travers d’une exposition réunissant cinquante Å“uvres des deux artistes, jamais exposées

 

Jean-José Colomès, ancien maire de Latour-de-France, devait faire office de commissaire de l’exposition. Olga Bou-Martin, compagne de Pierre, trop tôt disparu, et Frédéric Roulette, natif du village et galeriste, devait compléter ce trio qui, par leur travail, nous apportent et font vivre jusqu’au 26 juillet, l’Å“uvre des deux artistes-peintres. (Heures d’ouverture : 16H-19H).

Par leur talent, ces derniers nous appellent, grâce à cette exposition, à l’évasion, à trouver dans notre subconscient toute la matière au rêve, à la création. En nocturne, l’exposition sera aussi visible les lundis 14 et samedi 19 juillet de 16H à 21H.

 

 

« Regards croisés », un dialogue impromptu

 

 

Déjà en 2008, une exposition dénommée « Regards croisés », était venue apporter aux Tourils, le souvenir de deux des leurs. Aujourd’hui, en 2025, a été ajouté un supplément à l’appellation : « Un dialogue impromptu ».

Comme devait le dire Jean-José à l’ouverture : « Une manière de signifier, que traversant les générations, la peinture ne cesse de bâtir des ponts entre les êtres, ce faisant, d’ouvrir entre eux un dialogue permanent, de manière à rassembler ce que l’être humain a de meilleur et qui s’exprime le mieux à travers le pinceau de l’artiste ». En effet, c’est bien ce que reflètent les cinquante Å“uvres exposées pour notre plus grand plaisir.

Cette même idée, devait être reprise par Olga. Elle devait le faire en ces termes : « Aucun de leur tableau ne laisse indifférent, ils rassemblent, unissent ».

Frédéric, quant à lui, devait montrer par une association de mots, comment Martin Vivès était un homme d’Etat et Pierre Cazenove, était lui, un homme dans tous ces états. Une petite phrase, qui montre, à notre avis, la différence entre les deux artistes, pourtant liés par des liens familiaux, mais en même temps leur communion parfaite qui d’ailleurs se reflète au travers de leurs Å“uvres. .

Monseigneur Thierry Scherrer, évêque de Perpignan-Elne, présent également, devait se réjouir et dire sa grande joie, à mettre les Å“uvres à disposition des collectivités, pour qu’elles soient portées au regard du public, en lieu et place d’être entassées dans des cartons.

 

 

Apporter la culture au plus grand nombre

 

 

C’est ce que devait souligner Marc Carles, maire de Latour-de-France, et présenter cette volonté comme le résultat d’une orientation du Conseil municipal dont il préside l’organisation et qui devait trouver un aboutissement en ce jour.

Nous ne pouvons que souscrire, ceci d’autant plus, dans une période de la vie de notre pays, ou la culture est trop mise à mal, ainsi que l’avenir de toutes ses composantes en passant par les femmes et les hommes qui en sont les animateurs, qui la font exister. Il devait également souligner le travail remarquable accompli par les organisateurs de l’exposition, sans oublier les employés qui, comme à leur habitude, ont donné le meilleur pour que cette journée soit une réussite.

La journée devait se terminer par le traditionnel repas du 14-Juillet, où deux cents cinquante  convives se sont donné rendez-vous. Sur la place des festivités, devaient donc se retrouver tous les participants qui, autour du verre de l’amitié, pouvaient continuer les conversations commencées autour des toiles des maîtres.

Une nouvelle fois, l’association « Tourils en Fête » devait officier à la tenue du bar où tout le monde devait se retrouver.

Bien belle exposition à voir !

 

Joseph Jourda