A ce-jour, plus d’un millier de personnes, sur tout le territoire français, ont rapporté avoir été piquées – visiblement avec des seringues -, ces derniers mois dans des boîtes de nuit, des bars ou lors de concerts. Des plaintes ont été déposées dans plusieurs villes : Béziers, Grenoble, Montpellier, Nantes, Roanne, Toulon… ou encore Toulouse et Valence. A chaque fois : plusieurs personnes ont affirmé avoir “ressenti une sensation de malaise” après avoir été mystérieusement piquées…

 

Selon le quotidien Le Figaro, depuis mars 2022, et à la date du 22 juin, 808 plaintes auraient été déposées en France “pour piquouse en soirée” et 1 098 victimes recensées… Des chiffres qui commencent à faire froid dans le dos ! Mais, à chaque fois, les victimes connues n’ont pas déclaré de vols, d’agressions, d’abus sexuels ou de viols.

Des auteurs de ce phénomène très inquiétant et angoissant – même si aucun poison liquide apparemment n’a été injecté sur les victimes – ont été interpellés, auditionnés, placés en garde à vue, voire mis en examen.

Cet été, dans notre département, le festival Electrobeach (EMF) – qui aura lieu du 14 au 17 juillet prochains au Barcarès -, préoccupe les autorités au plus haut niveau, même si, à ce jour, le phénomène semble être ignoré des organisateurs ; aucune démarche de prévention lisible… Pourtant, pour les enquêteurs, ce serait LE rassemblement régional idéal, au vu de sa fréquentation et de son affluence, pour les auteurs de tels “crimes” (aux yeux de la Loi).

Le phénomène de piqûres en boîtes de nuit et dans les concerts demeure encore aujourd’hui une chose inexpliquée, un mystère. Car dans la grande majorité des cas : aucune substance n’a été détectée, même si des traces de GHB – aussi appelé la “drogue du violeur” – ont été retrouvées dans le sang d’une poignée de victimes, le mois dernier en région Rhône-Alpes-Auvergne.

Seule certitude à ce jour, même si les recherches toxicologiques n’ont donné aucun résultat positif : des traces de piqûres ont bien été repérées sur les corps des plaignant(e)s.

Toutes les pistes sont donc désormais ouvertes et envisagées par les enquêteurs à partir des témoignages recueillis dans la France entière. Pour l’instant, les données restent floues… mais le phénomène n’en reste pas moins alarmant, effrayant.

 

L.M.