Le Barcarès/ Polémique : le citoyen barcarésien doit-il payer l’addition des déboires judiciaires d’Alain Ferrand ?
par adminLuc le Juin 1, 2024 • 7 h 37 min Aucun commentaireL’affaire n’en finit plus d’enfler sur les réseaux sociaux, depuis la dernière réunion du Conseil Municipal de la Ville du Barcarès et notamment la délibération n°30 inscrite à l’ordre du jour, demandant l’octroi de la protection fonctionnelle au maire, Alain Ferrand (DvD/ Divers Droite), par ailleurs 1er vice-président de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM)…
Une élue a jeté le pavé dans la mare, exigeant avant le vote que soient détaillés les chefs d’accusation et de mise en examen “afin de ne pas voter la protection fonctionnelle pour la globalité des poursuites (…)”. En guise de réponse, il lui a été répondu, par un sous fifre, “Que c’était la presse qui avait fait l’amalgame” – ben voyons ! -, et “Qu’il s’agissait de voter la protection uniquement liée à la fonction de maire” (…). L’Indep’ n’aurait donc pas fait son boulot, le job !… On croit rêver, tellement ici le bouc-émissaire, la presse une fois de plus, a bon dos !
En tout cas, à notre connaissance, si un média avait diffusé des informations sans en vérifier l’authenticité de la source judiciaire, s’agissant ici en l’occurrence de la véracité d’un communiqué officiel (diffusé par le parquet de Marseille le 1er mai 2024) : le média en question, devant la gravité des faits en cours reprochés au maire du Barcarès, toujours enBastillé (depuis plus d’un mois) à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), s’exposerait à un gros panpan cucul devant le tribunal…
Revenons à nos moutons. Sans le moindre mépris pour le citoyen barcarésien lequel, à la lecture des réseaux sociaux, a décidé de se rebiffer, dans les pas logiques de la seule (et unique) élue qui a eu le courage, la lucidité et le mérite en tout cas, de poser la question lors du dernier (en date) conseil municipal.
Car effectivement, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense, les Barcarésiens ont le droit de savoir s’agissant des chefs d’inculpation entourant la dernière (en date) affaire dans laquelle leur maire serait englué. On note : “corruption par un élu public, favoiritisme, prise illégale d’intérêt”… mais également : “participation à une association de malfaiteurse blanchiment et transfert non-déclaré de sommes provenant de l’étranger”.
C’est justement cet amalgame de chefs d’inculpation (mises en examen), énumérés en cascade, qu’a voulu dénoncer l’élue barcarésienne, bien isolée dans sa juste démarche si l’on en croit comptes-rendus et commentaires qui circulent sur l’autoroute des réseaux sociaux.
Au final, la protection fonctionnelle d’Alain Ferrand, ès-qualité de Premier Magistrat du Barcarès, a donc été validée (par un vote à main levée) par sa Majorité municipale.
Le citoyen barcarésien devra donc mettre la main à la poche pour régler la note des avocats de Monsieur le Maire… ça se passe comme ça, en Démocratie.
Certes, la population barcarésienne pourra toujours se consoler en se disant que le dynamisme innovant et les formidables ambitions créatives d’Alain Ferrand aux commandes du Barcarès – Village de Noël, festivals en tous genres, etc.-etc. -, ont beaucoup, beaucoup, rapporté concernant l’image positive de leur commune véhiculée à l’extérieur du territoire départemental et Sous le Soleil du Roussillon.
L.M.