Le Barcarès/ Protection de “La Grande Plage” : un collectif vent debout “contre deux projets immobiliers pharaoniques” sur une parcelle de 14 000m²
par adminLuc le Fév 2, 2024 • 19 h 07 min Aucun commentaire(Communiqué)
-“Le Collectif Barcarésien pour la protection de « La Grande Plage » (284 membres) lutte depuis des années contre deux projets immobiliers pharaoniques, en front de mer, à la proue du Lydia.
Ces projets comprennent, sur une parcelle de 14 000 m² (un hectare et demi) : un hôtel de 105 chambres sur près de seize mètres de hauteur ; 82 logements répartis sur cinq bâtiments (entre quinze et dix-huit mètres de hauteur) ; 118 places de parking privé ; deux grandes piscines privées à quelques pas de la mer…
Dans le cadre de l’enquête publique concernant la révision du SCOT Plaine du Roussillon, Le Collectif fait parvenir les observations suivantes concernant la commune du Barcarès au SCOT :
-« Pour Le Barcarès, nous avons l’impression que la révision du SCOT avec l’option du scénario « au fil de l’eau » ne changera pas grand-chose malgré : les nouveaux enjeux avec la promulgation de la loi climat et résilience ; la multiplication des phénomènes extrêmes (canicule, inondations brutales, tempêtes…) ; la sécheresse dans le département et ses conséquences sur la ressource en eau ; les objectifs de réduction drastique de l’artificialisation des sols ; la lutte contre l’étalement urbain et l’option du réinvestissement urbain ; l’interprétation trop souple de la loi littoral dans les espaces proches du rivage.
Le SCOT annonce des SPS (secteurs de projet stratégique) à privilégier dont l’extension et la requalification urbaine du port, à vocation dominante d’habitat, nommée « Ila Catala ».
Ce projet, basé en ville centre, évite l’étalement et concentre à souhait l’attractivité du bourg.
Mais avec un tel projet et sans oublier les encours, il semble nécessaire de graduer les échéances, voir d’annuler d’autres projets cités ou tus dans le SCOT, dévoreurs d’espaces, détériorant l’environnement et diminuant les ressources.
Sans a priori d’ordre, nous citerons :
-la réhabilitation des treize hectares de l’ex village de vacances des Portes du Roussillon qui accueillait 2 000 résidents en juillet-août dans les années 1980 à 2010;
-les deux hectares sur le site de « Cap de front »;
-les sept hectares du site « caserne »;
-les 1.2 ha du site du Mas de la grêle (ex Top à la vachette);
-les 1.3 ha en zone UB au nord de la pinède de huit hectares avenue du Roussillon, achetée par la commune à l’Etat;
-les 1.4 ha sur le site « la grande plage », à la proue du Lydia, un projet adossé au rivage et pourtant porteur de deux piscines.
Pour accueillir sa part des 35 500 nouveaux habitants de la plaine du Roussillon dans les quinze prochaines années, Le Barcarès doit promouvoir une offre résidentielle de proximité du cœur de ville en maîtrisant les résidences secondaires. »