Le Barcarès/ Voeux du maire interdit de séjour dans la commune (Saison 2025) : y’a un truc… qui cloche !
par adminLuc le Fév 1, 2025 • 8 h 33 min Aucun commentaireDonc, il a osé, il l’a fait : Alain Ferrand (Divers Droite/ DvD), 65 ans, maire de Le Barcarès, accessoirement 1er vice-président de la communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), a présenté hier soir ses voeux à son fan club barcarésien (et des alentours). Comme nous l’avions pressenti et annoncé en avant-première, et donc forcément en exclusivité médiatique, c’est à la sauce inspirante “Mélenchoniste” qu’il s’est présenté devant les Barcarésiens convoqués – tous n’étaient pas invités évidemment -, via un hologramme scénique…
…“Hologramme à la Calimero”… “Honneur sali, probité idem”... “Semeur de poudre de perlimpinpin”… “Mais d’où sort-il toutes ces inepties ?”… “Franchement, il est pathétique”… “C’est ubuesque”… “Il ose vraiment tout… C’est d’ailleurs à ça qu’on le reconnait”… “Il n’a plus aucun frein ce type, le pire, c’est qu’il se persuade, que ce qu’il dit est la réalité”… ‘Les magistrats apprécieront”…
A peine son concert terminé, le showman de la Salanque n’a pas été épargné sur les réseaux sociaux parfois, admettons-le, de (très) mauvaise foi.
Bref, ses adversaires politiques de circonstance et de connivence – par pure stratégie ou par naïveté ? -, ses ennemis de toujours et à venir, mais aussi et surtout de simples citoyens barcarésiens qui ne supportent plus ce cinéma, n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère, n’y sont pas allés de main morte sur la toile pour, une fois de plus, fustiger, houspiller, le dérangeant maire du Barcarès.
Des internautes certes “planqués derrière l’anonymat de pseudonymes” ne manquera pas de s’indigner ou se moquer le fan club d’Alain Ferrand, toujours très présent à l’applaudimètre des apparitions du Premier Magistrat sur scène (et dans la colonne des faits-divers de la presse aussi). Une notoriété, une popularité indestructible et inépuisable qui, incontestablement, fait pâlir d’envie nombre de ses voisins maires élus ou en devenir (objectif les prochaines Municipales, en 2026)… et qui suscite même des vocations sur la côte.
Y’a quand même un truc qui cloche dans cet Opera buffa : le coût.
Combien coûte une telle cérémonie ? Car rappelons ici qu’Alain Ferrand refuse, pour une question de coût, “trop élevé selon lui”, de retransmettre en live, les conseil municipaux de sa commune… alors que, là , le montant de son caprice “holograstique”, ne le gêne d’aucune manière… Au-delà des convictions et de l’idéologie, c’est ce qui différencie Alain Ferrand de, par exemple, Jean-Luc Mélenchon, lequel n’a pas hésité à donner le prix de la mise-en-scène lorsqu’il a été le pionnier, en France, de l’utilisation de l’hologramme dans ses meetings. Cela s’appelle la transparence, tout simplement.
Alors, combien ça a coûté ? Car si le spectacle était gratuit pour les spectateurs, il ne l’était pas en revanche pour le contribuable.
L.M.