Hier, lors d’une réunion à Perpignan de l’Agence de Développement Economique Pyrénées-Méditerranée Invest (ADE-PMI), sous la présidence intérimaire de l’ancien patron de la CCI’66, Bernard Fourcade, la commune de Canet-en-Roussillon, par le biais de son représentant élu à la Métropole et siégeant à l’ADE, Jean-Marie Portes, a-t-elle joué petit bras face à la demande de la ville-centre, Perpignan, pour l’obtention d’une subvention ?

 

Par la voix de son 1er adjoint, Charles Pons, la Ville de Perpignan avait sollicité auprès de l’ADE une subvention de 7 000€ pour l’organisation d’un tournoi international de padel, sur le parvis de l’ex-magasin des Dames de France, place Catalogne*.

Suite à l’intervention du représentant de la municipalité de Canet-en-Roussillon, qui a disserté sur le fait “Qu’un tel événement n’apportait absolument rien comme attractivité économique”, le président Bernard Fourcade a validé au final une aide ramenée 4 000€, soit un rabais de 43% environ.

Certes, nous sommes en période de soldes d’hiver (et divers), mais la pilule a dû mal à passer, surtout place de la Loge à Perpignan où, depuis l’Hôtel-de-Ville, le maire Louis Aliot n’a pas tardé à réagir : “Une fois de plus, je constate que, alors que Perpignan pèse 52% des recettes fiscales de la Métropole, et 46% de la population de son territoire, tous les coups sont permis pour sanctionner les Perpignanaises et les Perpignanais dès que cela est possible. C’est insupportable. Ce n’est pas sérieux ! En agissant ainsi, ils punissent la jeunesse, les commerçants du centre-ville, ils ternissent l’image de la ville-centre, si ce n’est pas de l’attractivité économique ça ? alors c’est à ne plus rien y comprendre (…)”.

 

L.M.

 

*Festival organisé par ADN PADEL et qui doit se tenir du 22 au 26 juin prochains. Les meilleurs joueurs mondiaux dans la discipline sont annoncés.