Article 1er : l’exécution de la décision du maire d’Argelès-sur-Mer du 18 avril 2025 est suspendue jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur la légalité de cette décision. Article 2 : la commune d’Argelès-sur-Mer versera à la société des petits trains d’Argelès (Trainbus) la somme de 1 500 euros en application des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. Article 3 : le surplus des conclusions de la requête est rejeté. Article 4 : les conclusions présentées par la commune d’Argelès-sur-Mer en application des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetées
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Réaction de l’élu de l’Opposition, Charles Campigna, qui ne mâche pas ses mots, à la décision de justice rendue hier, mercredi 14 mai 2025, par le tribunal administratif (TA) de Montpellier :
-« Si cela ne concernait pas l’argent public et, en particulier, les deniers des Argelésiens, on pourrait en rire. Mais il s’agit ici de bien plus qu’une simple incompétence, nous parlons de la perte de plusieurs millions d’euros pour notre commune, une situation qui aurait pu être évitée.
L’incapacité du maire d’Argelès-sur-Mer à écouter les alertes et à prendre en compte les réalités du terrain a des conséquences dramatiques. Au lieu de rechercher des solutions constructives pour le petit train touristique, il préfère s’entêter dans des décisions illégales et contre-productives. Cette obstination met en péril non seulement un service essentiel à notre économie locale, mais également l’image de notre commune.
Le silence assourdissant des élus de sa Majorité est tout aussi préoccupant. Ils semblent avoir choisi de fermer les yeux sur cette débâcle, abandonnant ainsi les Argelésiens à leur sort. Leur complicité silencieuse avec leur maire est inacceptable et surtout insupportable.
Lors de l’audience, le juge a renvoyé le maire dans les cordes, soulignant le vide juridique et l’illégalité de ses décisions. C’est un échec personnel, mais aussi un échec de toute sa Majorité municipale totalement incompétente dans ce domaine.
Il est grand temps que les élus prennent conscience de la gravité de la situation et agissent pour défendre les intérêts des Argelésiens. Nous ne pouvons pas laisser notre ville sombrer sous le poids de l’orgueil, de l’incompétence et de l’inaction. »
Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer