(Vu sur la Toile)

 

Mbappé et Noah « originaires d’autres pays » : Carole Delga regrette ses propos sur l’immigration
(Article de www.nouvelobs.com)

 

Rédaction Le Nouvel Obs.- La présidente PS d’Occitanie et anti-NUPES, Carole Delga, a reconnu ce mercredi 7 juin « s’être mal exprimée » après des propos controversés sur les origines des sportifs Kylian Mbappé et Yannick Noah, qui ont provoqué l’indignation des Insoumis et les écologistes.

 

Au Parti socialiste, Carole Delga trace son propre sillon à l’écart de la NUPES

En réponse à une question sur la régularisation des sans-papiers, la présidente d’Occitanie, qui s’oppose à l’alliance de gauche NUPES et nourrit des ambitions présidentielles pour 2027, a expliqué sur Franceinfo que l’immigration constitue « une richesse ».

« Qui a fait fonctionner les hôpitaux et les maisons de retraite pendant la crise du COVID ? », a-t-elle demandé, avant de citer les exemples du footballeur Kylian Mbappé et du tennisman Yannick Noah comme « personnalités préférées des Français ».

 

Mbappé « originaire d’autres pays »

Face à la journaliste qui lui rappelait que tous deux étaient « nés en France », la présidente de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée a répondu qu’ils étaient « originaires d’autres pays », provoquant un tollé chez ses adversaires au sein de la gauche.

Face aux critiques, la présidente d’Occitanie a précisé sa pensée sur Twitter : « Je m’appelle Delga : 1re, 2e, 100e génération, nous sommes tous des enfants d’immigrés », a-t-elle écrit.

« Je regrette de m’être mal exprimée », a-t-elle reconnu, assurant avoir rappelé que l’immigration est « une richesse, une contribution au génie et aux succès de notre pays ».

 

A gauche, Carole Delga joue la carte du territoire

 

Dans une déclaration transmise à la presse, elle a regretté « le malentendu qui a entouré mes propos (et) encore plus l’instrumentalisation que certains en font ». « Le sujet est trop important pour qu’il fasse l’objet d’une mauvaise polémique », a-t-elle souligné.

 

Delga étrillée par Mélenchon

Ses déclarations avaient provoqué un tir nourri de critiques à gauche, notamment parmi les Insoumis : « Consternante contamination par les clichés de l’extrême droite », a réagi le patron de LFI Jean-Luc Mélenchon ; « un naufrage » pour l’eurodéputé LFI Manon Aubry ou encore « une gauche qui reprend les thèmes et les termes qui ne sont pas les nôtres » pour le député Génération.s Benjamin Lucas.

Dans les rangs socialistes, le premier secrétaire Olivier Faure est intervenu pour la défendre et a affirmé qu’il s’agissait d’un « faux-procès ».

Le premier secrétaire délégué du PS Nicolas Mayer-Rossignol, qui a participé samedi aux côtés de Carole Delga à une réunion à Montpellier de la gauche anti-Mélenchon, a pour sa part salué « le cran et l’honnêteté » de la présidente d’Occitanie pour avoir « reconnu ses erreurs ».

(Source Le Nouvel Obs)