(Communiqué)

 

« Chaque goutte compte »… Une pénurie prévisible, sans que le département n’agisse !

 

La sécheresse n’est pas une nouveauté dans les Pyrénées-Orientales mais le dérèglement climatique, quelles qu’en soient les causes, nous pousse à nous adapter de façon durable.

Les communes font ce qu’elles peuvent, à en juger par ce qui a été fait à Corbère-les-Cabanes.

Mais distribuer de l’eau potable en bouteilles n’est qu’un pis-aller. Le conseil départemental, dominé par la gauche depuis des décennies, n’a rien fait pour prévoir des solutions pérennes, non plus que l’État d’ailleurs.

On parle de super tankers transportant de l’eau potable, qui transiterait par Marseille, pour aller alimenter le Moyen Orient : eau contre pétrole, alors que si notre développement nucléaire n’avait pas été saboté, nous n’en serions pas si dépendants aujourd’hui.

De plus, cette eau ne pourrait-elle pas plutôt arriver à Port-la-Nouvelle ou à Port-Vendres pour alimenter les retenues d’eau et les nappes phréatiques de l’Aude et des Pyrénées-Orientales ?

Et pourquoi ne pas suivre l’exemple de nos voisins de Catalogne Sud, qui ont construit en deux ans la plus grande usine de dessalement d’Europe, assurant les besoins en eau potable de 700 000 personnes, chiffre bien au-delà de la population de notre département ?

Gouverner, c’est prévoir dit-on. Manifestement, ce n’est ni le cas du Département, ni celui de la Région, et encore moins celui de l’État. Ce dernier préfère demander des efforts aux “Gaulois réfractaires” et, dans le cas présent, aux maires et aux administrés de nos communes menacées par la sécheresse. Il est tellement plus simple d’accuser la météo et de demander encore et toujours un effort aux Français qui n’en peuvent plus.

Les grands projets stratégiques demeurent hélas, peu intéressants pour nos responsables politiques à toutes échelles, qui préfèrent subventionner l’immigration, illégale la plupart du temps. Demander à l’état les 220 millions nécessaires à l’implantation d’une usine de dessalement dans les Pyrénées-Orientales ou dans l’Aude semble utopique, la souveraineté ne semblant pas être une priorité de nos dirigeants qui préfèrent s’intéresser à l’Europe, plutôt qu’à la France, ou à consacrer des centaines de milliards à soutenir la Finance plutôt que l’économie.

Il est vrai que s’occuper réellement de l’Aménagement du Territoire semble relever du passé, bien loin de la “start up nation” fantasmée par Emmanuel Macron.

Pourtant, là encore Éric Zemmour avait raison ; il en avait souligné la nécessité dans son programme présidentiel. Au lieu de cela, Emmanuel Macron s’est contenté de nommer un “Haut-Commissaire Au Plan”.

Il faut bien récompenser ses amis, tant qu’on le peut encore”.

Bruno Lemaire, Délégué départemental “Reconquête 66”